Une société allemande a publié une publicité sur Facebook qui incite à insulter les arbitres… qui n’ont pas manquer de réagir !

Comment faire un vrai bad buzz ? Il faudra peut-être que les communicants de la société Devolo, une filiale française d’un groupe allemand, se pose la question après avoir publié une publicité sur Facebook avec le slogan « Réservez vos insultes pour l’arbitre pas pour votre connexion » avec un carton rouge en prime !

Sur cette page où le taux de conversion est très faible, cet abject message a fait bondir le nombre de commentaires… qui sont d’ailleurs principalement venu des arbitres eux-mêmes ! « Honteux » a réagi Kévin Agasse, qui officie en National 3. « Mes enfants et mon mari sont arbitres, je souhaite vraiment que vous soyez bannie pour vos publicités agressives, une honte, prenez des cours de marketing » a fustigé Sylvie Barrat.

Des plaintes déposées contre Devolo France ?

Ce bad buzz a eu l’effet inverse que celui escompté. « Si le produit est aussi bon que leur communication il va y avoir des chômeurs supplémentaires, a commenté Franck Mauti, un autre arbitre. Inspirez vous de la sérénité des arbitres pour diriger un match au lieu de provoquer la haine envers eux. En revanche si j’ai un problème de connexion je sais en revanche à qui je ne dois pas m’adresser. »

Certains commentaires demandent d’ailleurs que des sanctions soient prises, comme Pascal Rebaud. « Vous n’avez pas honte d’inciter à la violence verbale sur une corporation qui a plus besoin de soutien pour créer des vocations. Votre pub est proprement scandaleuse j’espère que les instances des sports et de l’arbitrage de toutes les disciplines demanderont à ce que vous vous expliquiez devant la juridiction adéquate… »

Un arbitre étant une personne chargée de mission de service public, il est en effet possible que des plaintes contre Devolo France soient déposées. Et le bad buzz de cette société qui incite à insulter les arbitres pourrait se transformer en sanction pénale ! Président du District des Pyrénées-Atlantiques, Matthieu Rabby a notamment réagi dès le début de la journée.

Jérome Bouchacourt