Photo Jérôme Bouchacourt @ Footamateur

L’arbitre de la rencontre entre Niort Clou-Bouchet et Frontenay Saint-Symphorien a été violemment agressé ce dimanche. La fin de saison est vraiment tendue.

« C’est la première fois que cela m’arrive et j’ai arbitré des matchs bien plus chauds que celui-là ! » Comme il l’a confié à La Nouvelle République, Christophe Arneault était très étonné d’avoir été agressé ce dimanche lors d’un match de… Départemental 4 entre Niort Clou-Bouchet et Frontenay. Arbitre depuis 40 ans, ce membre du bureau de l’UNAF 79 a été violemment frappé par derrière par un joueur local alors que le match se déroulait sans accroc.

C’est un accrochage entre un joueur niortais et un supporter qui a envenimé la situation. « J’ai mis un carton rouge au capitaine, à la suite duquel il a acquiescé, poursuit l’arbitre dans les colonnes du quotidien régional. Il allait sortir, quand un de ces coéquipiers est venu vers moi. »  Alors qu’il essayait de gérer la situation, un joueur de Clou-Bouchet lui a asséné deux coups de poing par derrière !

Deux matchs de District arrêtés dans les Vosges

Emmené aux urgences, Christophe Arneault a eu quatre points de suture à la lèvre avec une dent cassée. « On ne m’avait jamais touché jusqu’ici, déplore-t-il. C’était totalement imprévisible, tout s’est passé tellement vite, je n’ai rien vu venir… La procédure va être longue, mais bien évidemment que je compte porter plainte. Je suis en ITT d’une semaine, mais surtout profondément peiné. »

L’UNAF 79 a immédiatement réagi par la voix de son président, David Guillon. « La section départementale va se rapprocher du District et de la CDA 79 pour que soient engagées des actions auprès des Clubs afin d’endiguer ces comportements, certes marginaux, mais encore trop nombreux, et retrouver la sérénité qui était de mise dans notre département. » Comme dans de nombreux Districts, cette fin de saison est plutôt tendue.

Dans les Vosges, deux arbitres ont préféré arrêter leurs matchs de Départemental 2, entre Dogneville et Etival, et de Départemental 3, entre Le Thillot et Portugais Le Thillot, car ils sentaient leur intégrité physique menacée.