L'entrée du stade d'Uckange. (Capture d'écran Google)

La rencontre de Régional 2 entre Uckange et Montigny-les-Metz a été arrêté à quelques minutes de la fin à la suite de l’agression de l’arbitre par un joueur.

Et ça continue ! Ce dimanche, la rencontre de Régional 2 Grand-Est entre l’USAG Uckange et l’AS Montigny-les-Metz n’a pas été à son terme. « Match arrêté à la 85eme suite agressions arbitre par le numéro 10 recevant et des supporteurs qui sont rentrer sur le terrain » est-il indiqué que la feuille de match. En effet, après l’expulsion du gardien du club local – qui menait au score au moment des faits (1-0) – un de ses coéquipiers a frappé l’arbitre.

La Ligue du Grand-Est a très vite réagi. « Les terrains de football doivent demeurer des espaces de jeu, de plaisir et de convivialité où le respect doit être la seule règle en vigueur, a souligné Albert Gemmrich, le président de l’instance régionale. Il ne peut y avoir la moindre impunité dès lors qu’on s’en prend à un arbitre. Sans arbitre, pas de jeu ! »

Une autre agression d’arbitre en Corrèze

Nous avons tenté de joindre le président de l’USAG Uckange afin d’avoir son avis mais celui-ci ne nous a pas répondu. par contre, il n’a pas hésité à s’épandre sur les réseaux sociaux en fustigeant l’arbitre de la rencontre… avant d’enlever son message. La commission de discipline de la Ligue va ouvrir une instruction afin de faire la lumière sur les faits. Selon nos informations, l’arbitre a déposé plainte à la suite de cette agression.

Un autre arbitre a été agressé en Départemental 1 de Corrèze lors du match entre Saint-Germain-les-Vergnes et Allassac. Alors que le club local venait de l’emporter (1-0), un joueur du club visiteur s’est précipité vers l’arbitre et lui a assené un coup de poing au visage. Puis un spectateur – qui serait aussi éducateur du club – a menacé l’officiel qui a néanmoins pu compter sur le capitaine local pour appeler la Gendarmerie qui est rapidement arrivée sur place. Là aussi, la commission de discipline devrait prendre de lourdes sanctions.

Jérome Bouchacourt