Le joueur a été agressé sur la piste d'athlétisme autour du stade à la fin de la rencontre.
Le joueur a été agressé sur la piste d'athlétisme autour du stade à la fin de la rencontre.

Un jeune joueur de Rumilly-Vallières a été agressé lors d’un match de championnat régional U17 ce samedi à Aix-les-Bains (Savoie). La Police a dû intervenir.

La rencontre de Régional 2 U17 entre Aix FC et Rumilly Vallières a été à son terme ce samedi (2-2) mais des incidents ont émaillé l’après-match. Un joueur du club visiteur a en effet été violemment agressé et il s’en tire avec le nez cassé.

Selon le témoignage d’une personne présente au stade Jacques-Forestier d’Aix-les-Bains, « le joueur de Rumilly a voulu se battre avec le gardien d’Aix mais celui-ci a fait signe a des supporters situés à l’extérieur de rentrer. Un d’entre eux est venu sur la piste d’athlétisme et il a donné un coup de pied au visage du joueur Rumilly alors qu’il était à terre ».

L’auteur des coups identifié !

Les pompiers sont intervenus rapidement car le joueur agressé avait perdu connaissance. Il a donc le nez cassé. La Police Nationale est aussi arrivée sur les lieux afin d’escorter l’arbitre à la sortie du complexe sportif. La Ligue Auvergne Rhône-Alpes va se saisir de ce dossier car les faits sont graves. La commission de discipline devrait demander une instruction afin de déterminer les responsabilités de chacun. S’il s’avère qu’un joueur est mêlé à cette agression, il risque entre deux ans et cinq ans de suspension suivant le nombre de jours d’Interruption Totale de Travail (ITT) de la victime.

Du côté du club aixois, c’est la stupeur après cet incident. « C’est un événement déplorable, que nous regrettons vivement, dû à un supporter. Il s’agit d’un gamin extérieur au club. Les parents de la victime doivent porter plainte contre lui. Nous sommes les premiers attristés et révoltés par de tels événements. Nous avons identifié le jeune en question et quelque soit la suite il sera déjà interdit de stade chez nous. » Aix FC devrait aussi déposer plainte contre l’agresseur.

Jérome Bouchacourt