Dans les Deux-Sèvres, un arbitre avait affirmé avoir été agressé lors d’un match de Futsal. Or tout était faux. La commission d’arbitrage l’a radié.

Lors de sa réunion du 28 octobre, la commission départemental d’arbitrage du District des Deux-Sèvres a pris la décision de radier un arbitre « au vu des manquements graves reconnus sur le plan administratif, notamment sur l’absence de mention du carton rouge et l’absence de rapport, mais également au vu des manquements graves sur l’honneur, portant atteintes à l’image de l’arbitrage et de la fonction ».

Rappel des faits. Le 1er octobre dernier, l’ES Celles Verrines était opposé à Gâti-Foot en championnat de première division départementale Futsal. Le club local s’est imposé (4-3) et aucune mention n’a été faite sur la feuille de match informatisée de la part de l’arbitre. Or deux jours après la rencontre, celui-ci s’était ensuite plaint de violences en affirmant notamment la venue d’Hakim Mahaoudi, qui s’occupe des désignations d’arbitres, et des gendarmes. L’arbitre a même indiqué avoir été étranglé par l’entraîneur de Celles. Des accusations très graves !

Des suites disciplinaires ou judiciaires ?

Lors de son audition, et de celles de tous les protagonistes, il a reconnu « avoir exagéré volontairement ses propos sur la situation d’une supposée agression physique subie (…) avoir menti sur certains points sans expliquer clairement pourquoi, remettant en cause toutes ses allégations évoquées ». Il a aussi avoué « avoir abusé de ses fonctions d’officiel ». Sauf que cette histoire a fait beaucoup de bruit au niveau du District, comme c’est le cas lors de chaque agression d’un officiel.

Depuis, cet arbitre indélicat a fait part du retrait de ses fonctions d’arbitre avant d’être radié par la commission départementale d’arbitrage. Il reste à savoir si des suites disciplinaires ou judiciaires vont être données à ce dossier, ce que le District et les personnes abusées ou accusées à tort seraient en mesure de demander. Affaire à suivre…

Jérome Bouchacourt