Mohamed Awaisse Akbar (en arrière plan) a moyennement apprécié les propos du journaliste de Corse Matin. (Photo SC Bastiais)

Dimanche matin, le journaliste qui a couvert la rencontre de National 3 entre Bastia et Aubagne s’en est pris à l’arbitre. Ce qui n’a pas manqué de faire réagir la corporation.

On a le droit de critiquer l’arbitre, ce qui nous est déjà arrivé… mais toujours en restant correct. Dimanche matin, un de nos confrères du quotidien Corse Matin a eu des mots assez violent envers Mohamed Awaisse Akbar, arbitre de la rencontre de National 3 entre le SC Bastia et Aubagne FC.

« C’est incroyable d’avoir une équipe championne du Monde et de constater que les arbitres tricolores sont parmi les plus mauvais du Globe. A égalité sans doute avec le Pakistan. C’est vrai au niveau professionnel et amateur. » Les propos de Christophe Laurent au début de son article ne sont pas vraiment passé pour l’Union National des Arbitres Français (UNAF) qui a réagi aujourd’hui en fin d’après-midi.

« Depuis plusieurs saisons des arbitres franciliens viennent en renfort pour officier sur des matchs de National 3 en Corse. Cela a été le cas de Mohamed Awaisse Akbar, qui a dirigé ce samedi la rencontre Bastia – Aubagne. Un match qui d’après notre collègue s’est très bien déroulé, avec un accueil remarquable de la part du club Corse. Un excellent weekend, jusqu’au dimanche matin, quand il est tombé sur un article de Corse Matin en date du 17 février. Quelle mauvaise surprise pour lui que de s’apercevoir, que le journaliste avait profité de l’occasion pour se répandre en propos racistes à son encontre, faisant référence à de supposées origines pakistanaises. »

Ces propos sont-ils racistes ? Ce n’était peut-être pas ce que voulait faire ressortir notre confrère. Toujours est-il que c’est plutôt maladroit. « Nous attendons que des excuses soient présentées à notre collègue, sur ce même support, qui a servi à déverser ces propos nauséabonds, indiquent ensemble Damien Groiselle et Cédric Pelle, respectivement président de l’UNAF Paris Île de France et Corse. Nous étudions à cet instant, avec Mohamed les suites possibles à donner. De tels écrits ne doivent rester pour nous sans conséquence. » Affaire à suivre…

Jérome Bouchacourt