Photo Philippe Le Brech

Alors qu’une action contre la violence avait été mise en place ce week-end, un arbitre a été agressé lors d’un match dans le Puy-de-Dôme.

Ce week-end, la Ligue Auvergne Rhône-Alpes et ses Districts avaient lancé un mouvement appelé « La violence hors-jeu » à la suite de l’agression d’un arbitre à La Côte Saint-André fin mars. Chaque match a été interrompu à la 14e minute pour rappeler la minute à laquelle l’arbitre avait été frappé par le joueur de Lyon La Trinité. Pourtant, des joueurs n’ont pas compris le message !

Ce samedi 9 avril, le FC Clermont Métropole (28 points) recevait la réserve de l’US Beaumont (30 points) pour un match important en vue de la première place dans le groupe A de Départemental 1 du Puy-de-Dôme. Mais le match n’a pas été à son terme. « Match arrêté à 87e minute sur le score de 0-0. Je siffle un penalty et un joueur m’a poussé. Après j’ai arrêté le match. » a indiqué l’arbitre sur la feuille de match.

Comme le rapporte notre partenaire Arbitrez-vous, l’arbitre a été bousculé par un joueur, insulté par un second, reçu le ballon en plein visage de la part d’un troisième avant qu’un quatrième ne lui décoche un coup de poing au visage. Sur la feuille de match, quatre joueurs ont bien été expulsés à la 87e minute. La section départementale de l’UNAF a immédiatement réagi.

Le club va exclure les joueurs fautifs

« Je l’ai eu au téléphone et il a eu du mal à dormir, explique Louis Clément, le président de l’UNAF du Puy-de-Dôme. Samedi, il est resté très tard avec les dirigeants de Clermont. Il se réserve le droit de déposer une main-courante. On va l’accompagner dans ses démarches. J’ai aussi eu un message du club qui m’a dit que les joueurs ayant agresser l’arbitre seraient exclus. »

Une réunion va néanmoins avoir lieu cette semaine afin de réfléchir aux actions à mener. « On ne peut pas laisser la situation comme ça car on sent les tensions qu’il y a en cette fin de saison, assure Louis Clément. Le bureau de l’UNAF 63 va se réunir puis on se concertera avec le District. Mais il faut agir ! » Surtout que d’autres incidents ont été signalés tout au long du week-end en Auvergne Rhône-Alpes.

Jérome Bouchacourt