Théo Bloudeau
Théo Bloudeau apporte son expérience au club de l'Essonne. (Photo FC Fleury 91)

Théo Bloudeau (30 ans) a posé ses valises au FC Fleury 91 cet été. Il se confie sur le début de saison et son arrivée au sein d’un club très ambitieux.

Théo, tu as quitté Saint-Brieuc cet été pour le FC Fleury. C’est un nouveau rebond dans ta carrière, non ?

« Fleury m’a contacté début avril en me faisant une proposition qui était très intéressante. J’aurais souhaité rester au Stade Briochin car il me restait un an de contrat. J’ai eu des discussions avec la direction et les conditions n’étaient pas réunies pour, surtout que je n’avais que jusqu’à fin mai pour donner ma réponse au FC Fleury. »

Comment se sont déroulés les contacts ?

« Arnaud Chauveau (scout pour le FC Fleury 91, NDLR) m’a contacté par téléphone et la discussion s’est très bien passée. Il faut dire qu’il a très bien fait son boulot et j’ai vraiment senti que le club me désirait. Il m’a donc présenté le projet, a pris des nouvelles assez régulièrement. J’ai eu le président par la suite, avec qui ça s’est très bien passé aussi. Il faut savoir qu’au moment des échanges, Fleury était encore en course pour la montée… »

Théo Bloudeau s’est installé dans son appartement

Que retiens-tu de ces années passées au Stade Briochin ?

« C’est un club qui m’a fait grandir, qui m’a apporté énormément de confiance car je répondais présent sur le terrain. Je me suis fait de bons amis, j’ai rencontré de très bonnes personnes. Le club est très sain en lui-même, très convivial. La seule chose qui manque, c’est un budget avec un million en plus, juste ce qu’il faut pour ne pas perdre le côté cocon familial. »

Tu vas désormais découvrir la région parisienne…

« C’est sympa à faire ! Il y a tellement de choses ici. Je viens de m’installer dans mon appartement il y a une semaine dans une commune bien réputée du 94. J’ai eu de la chance car à Paris, ça part très vite. Puis c’est important physiquement et moralement d’être bien installé pour donner le meilleur de soi-même sur le terrain. »

Justement, comment s’est passée la préparation ?

« Avant de pouvoir m’installer chez moi, j’étais dans le même appartement que Valentin Lavigne, qui est arrivé en même temps du Stade Briochin. On a effectué une grosse préparation et ça change du rythme en National où les semaines sont beaucoup moins chargées. Là, on s’entraîne quasiment 6 jours sur 7 avec deux séances de musculation. Physiquement, t’en prends un coup et mentalement il faut s’accrocher (rires). »

Théo Bloudeau : « On a été très matures sur les deux premières rencontres »

Des efforts qui payent sur ce début de saison, non ?

« On s’en sort bien et je dirais qu’on a été très mature sur les deux premières rencontres. Nous n’avons pas encore réussi à poser notre football mais avec le temps, j’espère qu’on pourra le faire ! On sait que c’est très dur et très long le championnat de National 2. Chaque équipe va vouloir gratter un point mais je sais qu’on est bien armé pour garder le cap. Par exemple, contre Furiani, les trois changements effectués par le coach nous ont apporté un souffle énorme. »

Et pourtant, le club n’a pas énormément recruté…

« Au total, il y a cinq joueurs qui sont arrivés donc Valentin Lavigne (28 ans) et moi-même en provenance de Saint-Brieuc. Makan Traoré (30 ans) est aussi arrivé en provenance du FC Versailles pour étoffer un secteur défensif très expérimenté. Sur le papier, je pense qu’on a un des plus bels effectifs de N2 mais il faut se méfier dans ce championnat. Le budget ne colle pas forcément avec les résultats tout le temps et on peut avoir de belles surprises ».

Vous êtes la seule équipe de la poule à avoir pris six points en deux matches avant d’affronter Haguenau…

« C’est un bon départ et on pourra compter sur un effectif expérimenté pour atteindre notre but. Maintenant, on le sait, l’objectif est de rester dans le bon wagon le plus longtemps possible. On en saura plus en avril, mai 2023 (sourires). C’est là que ça se passera, pas avant. »