Le SU Dives va enfin pouvoir jouer un match de CFA2 dans quinze jours... un efois que la FFF aura remodelé ses calendriers ! (Capture d'écran You Tube FootActu14)

Empêché d’accéder en CFA2 par la FFF, malgré un avis favorable du CNOSF, le SU Dives a obtenu gain de cause auprès du tribunal administratif de Paris ce mardi.

C’est un beau camouflet pour les instances ! Ce mardi matin, le tribunal administratif de Paris a donné raison au SU Dives face à la Fédération Française de Football. Le club va donc devoir être intégré dans un groupe de CFA2. Alors que le club du Calvados avait acquis son accession sur le terrain – avant que l’instance fédérale ne le remplace par la réserve de l’USM Avranches – celui-ci aura donc attendu trois mois pour connaître le championnat dans lequel il va évoluer.

Enfin presque… car après la conciliation positive du CNOSF, refusée par la FFF, les joueurs de Philippe Clément avaient dû débuter en Division d’Honneur. « On est soulagés, c’était une période terrible à vivre, précise le coach divais sur le site de Ouest France. Quand on gagne sur le terrain, on a envie d’être récompensés. Maintenant, on va attendre les précisions de la Fédération pour savoir dans quelle poule on va être reversés et comment rejouer les trois matches déjà disputés dans ce championnat. »

« On ira à pied s’il le faut ! »

Un groupe de CFA2 n’a que treize équipes mais il est plutôt orienté Sud-Est avec notamment trois clubs corses (Ile-Rousse, Orgo et Bastia). Ce serait donc la solution la plus facile pour la FFF… qui pourrait aussi intégrer le SU Dives dans le groupe A ou le groupe B, géographiquement plus proches.  « Peu importe où ils nous mettent, on ira à pied s’il le faut » plaisante Philippe Clément auprès de nos collègues de Ouest France.

Cette décision du tribunal administratif pose néanmoins quelques questions puisque la FFF avait le loisir d’intégrer le SU Dives après la conciliation positive du CNOSF. Ce qu’elle n’a pas fait… et ce qui pose aujourd’hui des soucis d’éthique sportive avec un club qui va devoir jouer trois journées en plus que les autres, un mois après la reprise, et une DH Basse-Normande qui se retrouve avec un club en moins. Pas terrible !

 

Jérome Bouchacourt