Le tribunal judiciaire de Châteauroux a condamné un joueur à six mois de prison avec sursis pour avoir assené une claque violente à un arbitre.

Le 10 novembre 2019, un joueur de Pont-Chrétien avait donné une violente claque à l’arbitre de la rencontre de Départemental 2 contre l’AS Gauthier-Thenay en toute fin de match (89′). Cette agression suivait l’expulsion du joueur par l’officiel. « Un coup a été volontairement porté par le joueur à l’encontre de l’arbitre de la rencontre qui a perdu connaissance. Les sapeurs-pompiers dépêchés sur place ont évacué le blessé au service des urgences du CH de Châteauroux 36 où il a été hospitalisé. Sur avis médical, une ITT de 3 jours en découle » était-il expliqué dans le procès-verbal de la commission de discipline du District de l’Indre.

La justice n’hésite pas à lourdement sanctionner !

Après instruction, ce joueur avait été suspendu sept ans pour « coup occasionnant une blessure dûment constatée par certificat médical, entraînant une I.T.T. inférieure ou égale à 8 jours » à l’encontre d’un officiel, comme le prévoit l’article 13.3 du Barème disciplinaire. Mais après le volet sportif, c’était le temps du volet judiciaire devant le tribunal judiciaire de Châteauroux. « De l’autre côté du terrain, on l’a entendue » avait confié à l’époque Raphaël Blin, entraîneur du Pont-Chrétien-Chabenet et également président de l’UNAF (Union nationale des arbitres de football) de l’Indre, à nos confrères de La Nouvelle-République.

 Le District de l’Indre de football et l’UNAF36 s’étaient constitué partie civile aux côtés de la victime. Le tribunal a condamné ce joueur à une peine de six mois d’emprisonnement avec sursis et 250 euros d’amende. Il a également été condamné à payer 500 euros de dommages et intérêts à l’arbitre et 150 euros de dommages et intérêts à l’UNAF 36. Cela montre que la justice n’hésite pas à lourdement sanctionner les agresseur d’arbitres qui, rappelons-le, sont chargés de mission de service publique.

Jérome Bouchacourt