Imran Louza avait été réconforté son ami Souareba Diakhaby, victime d'une grave blessure. (Photo David Chapet)

Suspendu à la suite d’un match de Régional 1, où son ami Souareba Diakhaby avait été gravement blessé, Imran Louza a vu sa sanction réduite.

La commission d’appel de la Ligue des Pays de la Loire s’est réunie lundi soir pour traiter la suspension du joueur du FC Nantes Imran Louza. Le jeune milieu de terrain s’était en effet porté au chevet de ami Souareba Diakhaby qui avait été victime d’une double fracture tibia/péroné lors du match de Régional 1 entre Orvault SF et le Stade Mayennais. Mais les deux délégués de la rencontre n’avaient pas apprécié son entrée sur le terrain.

Initialement de quatre matchs, dont un avec sursis, la sanction a été revue à deux matchs fermes et deux avec sursis « Pour désordre et comportement incorrect et comportement blessant à l’encontre d’un officiel au cours de la rencontre ». L’international Espoir tricolore loupera donc le match du FC Nantes contre l’AS Monaco vendredi soir.

Néanmoins, certaines questions se posent à la lecture du procès-verbal. La parole des deux délégués n’est jamais contredite, même si Imran Louza conteste avoir tenu les propos « tu es un imbécile » envers le délégué principal. Les officiels assurent aussi que « le frère du joueur blessé était déjà à ses côtés ».

Or le frère de Souareba Diakhaby n’était pas présent sur les lieux. Autre problème dans la version de deux délégués. L’un assure avoir tout de suite identifié Imran Louza alors que l’autre assure que le joueur du FC Nantes a été identifié au bout de cinq minutes.

Mais la commission a rappelé que « l’article 128 des RG de la FFF précise que pour l’appréciation des faits, les déclarations des officiels ainsi que celles de toute personne missionnée par les instances pour la rencontre et assurant une fonction officielle au moment des faits, sont retenues jusqu’à preuve contraire ».

Mais elle a aussi réduit la sanction car elle a tenu à « se soucier de la corrélation entre l’importance de la faute et celle de la sanction, et de prendre en compte dans son appréciation les effets de la sanction envisagée sur l’éducation, l’intégration et la vie sociale de l’intéressé ».

Jérome Bouchacourt