coupe de France
Photo Philippe Le Brech

Le président du Nîmes Olympique a expliqué les raisons pour lesquelles il n’a pas laissé sa part de recette à Chusclan (R3) et Aubagne (N2).

Lors des deux derniers tours de la coupe de France, le Nîmes Olympique est parti avec sa part de recette de Chusclan-Laudun (Régional 3) et Aubagne (National 2). Si la première était conséquente (4 500 euros), la deuxième ne l’était pas vraiment (714 euros). Fustigé depuis quelques semaines, car il a avoué que c’était son choix, Rani Assaf s’est expliqué auprès de nos confrères de Midi-Libre.

« Je ne regrette pas et j’assume, a assuré le président nîmois. C’est une question de principe. C’est une compétition professionnelle. La règle, c’est de partager la recette, on partage la recette ! Nous aussi, on a des frais pour se déplacer. Et ça paye en partie le dispositif de sécurité mis en place pour accompagner nos supporters. »

La coupe de France est donc devenue une compétition professionnelle… alors que son club a affronté une formation de Régional 3 au septième tour. Et les 4 500 euros que Nîmes n’a pas laissés auraient sûrement permis à ce club gardois – c’est à dire dans le même département – d’investir pour son développement. Quant à l’explication pour Aubagne, il faut rappeler que les supporters nîmois étaient interdits de déplacement ! Chacun se fera son opinion.

Jérome Bouchacourt