Maxime Schwab a voulu revenir dans le club de ses débuts... mais ce n'est pas évident !
Maxime Schwab a voulu revenir dans le club de ses débuts... mais ce n'est pas évident ! (Photo Fred Annin)

L’ancien milieu de terrain de la TA Rennes, qui évoluait en CFA2 la saison dernière, avoue avoir eu des problèmes d’adaptation au sein de sa nouvelle formation.

Maxime, pourquoi avoir quitté la TA Rennes, cet été ?
« À la TA Rennes, on était à la fin d’un cycle. Je suis parti avec ceux de ma génération. Il y a eu plusieurs départs dont ceux notamment de Guillaume (Montagne), Stéphane (Monsanto) et aussi Vincent (Calvez). Je sentais que j’arrivais à la fin de l’histoire alors j’ai préféré mettre un terme et finir sur une bonne note. »

Uniquement pour ça ?
« Après, il y a eu aussi des raisons personnelles qui ont dicté mon choix par rapport aux exigences qu’imposent le football à ce niveau-là. Je travaille du mardi au samedi matin et c’est vrai quand je jouais le samedi soir à Brest, par exemple, la fatigue de la semaine se faisait sentir. C’était assez contraignant. Arrivé à un certain âge, on apprécie moins de faire les efforts.»

Êtes-vous toujours attentif aux résultats de la TA Rennes ?
« Oui je regarde régulièrement. Je suis allé une fois les voir jouer. Je pensais pouvoir y aller plus souvent mais maintenant ils jouent le dimanche comme nous. C’est clairement le club où j’ai pris le plus de plaisir. Avec une bonne de copains, on a gagné des choses. C’est pour le moment mon club référence. »

« Beaucoup de mal à m’adapter ! »

Pourquoi avoir rejoint le FC Breteil-Talensac ?
« Je suis originaire de Breteil. J’ai commencé le foot là-bas. Quand je jouais à la TA, j’étais déjà éducateur des jeunes. J’ai beaucoup d’amis dans ce club et il y a un coach (Lionell Kouakoua) et un effectif de qualité. »

Y a-t-il une attente plus forte de la part du club quand on est un ancien joueur de CFA2 ?
« C’est sûr qu’il y a une attente mais je ne peux pas non plus tout faire. Cela ne me met pas de pression particulière. Sur le terrain, sur les six premiers mois, cela a été très difficile. J’ai eu beaucoup de mal à m’adapter. Ce n’est pas tout à fait le même football. C’est beaucoup moins posé et plus direct. Il y a beaucoup plus de duels et c’est beaucoup moins tactique. Mes débuts ne sont clairement pas la hauteur de ce que je dois apporter. J’attends le déclic mais je sais que ça va venir. »

À quoi prétendez-vous cette saison ?
« Il y a clairement un potentiel dans l’équipe, après cela ne veut pas dire que l’on va monter. On manque un peu de régularité. De toute façon, monter serait prématuré. Sur la première phase, nous avons fini quatrièmes et je pense que nous sommes à notre place. Un projet se construit sur trois, quatre ans. Ce qui serait bien aussi, c’est de faire un beau parcours en Coupe de Bretagne. »