Jonathan Guillou estime de ne pas avoir su s'imposer au CPB Rennes Bréquigny.
Jonathan Guillou estime de ne pas avoir su s'imposer au CPB Rennes Bréquigny. (Photo Fred Annin)

L’ancien joueur professionnel du Servette de Genève a pris les rênes du CS Servon. Il revient sur le début de saison de sa nouvelle formation et sur son passage au CPB Bréquigny.

Jonathan, six mois après votre arrivée au CS Servon comment allez-vous ?
Cela se passe très bien. L’intégration a été bonne, j’ai été très bien accueilli par les dirigeants du club. C’est l’ancien président Pascal Belliard qui m’avait contacté au moment où j’ai arrêté avec Bréquigny. Il m’a alors parlé du club et du projet. On s’est rencontré et en fin de saison dernière, je suis allé voir jouer deux fois l’équipe pour voir l’ambiance du club et le niveau. J’ai décidé de donner une suite favorable.

La séparation difficile avec le CPB Bréquigny est-elle maintenant digérée ?
L’expérience avec le CPB Bréquigny m’a permis de construire pour la suite. Même si cela s’est mal fini, j’en tire des bénéfices. Pour moi, c’est cicatrisé car j’ai fait mon travail correctement et j’ai le sentiment d’avoir donné le meilleur de moi-même avec l’effectif qu’on avait. J’aurais aimé avoir plus de liberté dans mes choix. En tant que jeune entraîneur, je n’ai peut-être pas su m’imposer à ce moment-là. J’aurais aimé finir la saison et aller au bout de l’objectif que l’on m’avait fixé, c’est-à-dire la montée en N3.

« C’est un peu trop tôt pour me projeter ! »

N’a-t-il pas été difficile de passer des infrastructures du CPB Bréquigny (ex DH) à celles du CS Servon ?
Pas trop car le club de Servon est structuré. Le complexe sportif est bien avec un foyer à proximité du terrain et une salle de sports. Nous avons un bon terrain en herbe. Notre terrain d’entraînement est correct l’été mais c’est plus compliqué en hiver. Du coup, on va s’entraîner à Domloup sur synthétique. Pour s’entraîner dans de bonnes conditions, il nous faudrait également un synthétique.

Quel regard portez-vous sur le niveau R2 et sur celui votre équipe ?
Le niveau reste intéressant. Le championnat est équilibré même s’il y a une équipe qui pour moi est au-dessus du lot, c’est Rannée-La Guerche. La première partie de championnat est positive mais il y a un peu de frustration parce qu’on ne marque pas assez de buts. Clairement, on a dominé beaucoup de matches mais dans la finition, on n’est pas assez performant. L’état d’esprit est bon et même pendant une période de défaites personne n’a lâché. Je pense et j’espère que l’on fera une bonne deuxième partie de saison. L’objectif est de se maintenir car on n’a pas un effectif assez fourni de toute façon pour monter ou viser plus haut. Le club est en construction.

Comptez-vous vous investir sur le long terme dans le projet servonnais ?
C’est un peu trop tôt pour moi pour me projeter même si je suis bien dans ce club. Si demain on me propose de continuer, je prendrais le temps de la réflexion.