Le stade de Creach-Gwen à Quimper a été le théâtre d'une agression se dimanche.
Le stade de Creach-Gwen à Quimper avait été le théâtre d'une agression le dimanche 30 octobre dernier. (Photo quimper-communaute.bzh)

Le 30 octobre dernier, la rencontre de District du Finistère entre Quimper Italia et l’International Kermoysan avait été arrêtée. Les sanctions sont tombées… un peu trop légères ?

Le dimanche 30 octobre dernier, le derby entre Quimper Italia et l’International Kermoysan avait été arrêté à la suite de l’agression d’un joueur. Petit rappel des faits. L’ancien président de Kermoysan était expulsé avant la mi-temps. Puis, il était entré sur le terrain en seconde période à la suite d’une échauffourée… rouant de coups un joueur d’Italia avec un de ses coéquipiers. La Police Nationale avait dû intervenir et le joueur victime de l’agression avait été évacué par l’hôpital de Quimper.

La semaine dernière, la commission de discipline du District du Finistère Sud a rendu son verdict dans ce dossier… et le moins que l’on puisse dire, c’est que les sanctions sont plutôt disproportionnées ! L’auteur des coups a été suspendu deux ans, dont la révocation d’un sursis d’un an sur des faits datant du printemps dernier. Les deux clubs ont eu match perdu et Quimper Italia a reçu une suspension de terrain de huit mois avec sursis pour le stade de Creach-Gwen.

Récidiviste, l’auteur des faits reviendra un jour sur les terrains…

« Un match perdu, cinq points de retard et huit mois de sursis : je suis dégoûté, déplore Michele Cioce, président du Quimper Italia, dans les colonne de Ouest France. Je trouve les sanctions envers Kermoysan assez légères : on ne peut pas avoir la police à chaque match ! On va faire appel. » Frédéric Calvez, trésorier et porte-parole du club de Kermoysan, a aussi réagi à la décision du district auprès du quotidien régional : « Un de nos joueurs est suspendu deux matchs alors que ce serait plutôt celui du Quimper Italia qui aurait commencé : c’est un peu dur. On a surtout parlé de notre club, alors que des joueurs des deux équipes sont impliqués et sanctionnés. » 

Une chose est certaine. Ce genre de comportement n’est pas admissible sur un terrain de football. Et au-delà des responsabilités des deux clubs, la suspension de deux ans du joueur qui a frappé son adversaire semble bien lègère… pour un récidiviste. Car il reviendra sûrement un jour sur un rectangle vert. Malheureusement !

Jérome Bouchacourt