Pierre Jamin ne ferme aucune porte au cas où il ne prolongerait pas avec Bergerac.
Pierre Jamin ne ferme aucune porte au cas où il ne prolongerait pas avec Bergerac. (Capture d'écran BPFC)

A 30 ans, Pierre Jamin sort d’une longue blessure. S’il est en fin de contrat avec Bergerac, il espère surtout retrouver le terrain rapidement.

Pierre, vous vous êtes fait une rupture des ligaments croisés en début de saison, comment ça va aujourd’hui ?
« Bien, après 2 mois de course sur tapis, je reprends les entraînements avec le groupe. Tout se passe très bien, je ne ressens aucune douleur. »

C’est une blessure qui marque et qui forge un joueur.
« Je l’ai déjà connu étant jeune, je savais donc à quoi m’attendre, que ce serait long et difficile. Je reviens plus fort mentalement. »

Vous avez dû vivre la belle épopée de Bergerac en Coupe de France loin des terrains, comment l’avez-vous vécu ?
« Très bien, même si j’aurais préfère être sur le terrain avec eux. Ils ont vécu une très belle aventure à laquelle j’ai participé en donnant le coup d’envoi du match contre Lille. »

Aujourd’hui où en êtes-vous par rapport au club ?
« Je suis en fin de contrat. J’espère que les choses qui ont été dites pendant ma blessure par les dirigeants seront tenues. »

Vous regardez ailleurs tout de même ?
« Aujourd’hui, je ne ferme aucune porte. J’attends de rencontrer mes dirigeants pour envisager la suite. »

« Je me sens très bien physiquement. »

En championnat, l’équipe est cinquième mais il y’avait peut-être la place pour faire mieux.
« Il y avait la place pour faire mieux. La coupe de France nous a pris pas mal d’énergie et l’erreur du match de Cholet, perdu sur tapis vert, nous a empêcher de lutter jusqu’au bout. »

L’objectif du club en début de saison c’était la montée ?
« Le club s’est fixé deux ans pour accéder au National. Il faudra monter la saison prochaine pour concrétiser ce projet. »

Vous vous sentez prêt à relever ce défi et reprendre une place de titulaire ?
« Totalement prêt à relever le défi. Je me sens très bien physiquement. Je n’attends qu’une seule chose, reprendre la compétition et m’amuser sur le terrain. »