Au match aller à Changé, Philippe Lemaire et ses joueurs s'étaient imposés 1-0.
Au match aller à Changé, Philippe Lemaire et ses joueurs s'étaient imposés 1-0. (Photo AGL Drapeau Fougères)

Lanterne rouge du groupe A de CFA2 depuis la dernière journée, Fougères reçoit Changé, un adversaire pour le maintien. Le point avec son entraîneur, Philippe Lemaire.

Philippe, vous êtes dans une situation délicate à 4 matchs de la fin du championnat.
« Oui, c’est une situation qui d’une n’est pas forcément prévue et de deux qui se caractérise par onze matchs nuls. On ne perd pas plus qu’une équipe de milieu de tableau sauf qu’on ne gagne pas. »

Comment expliquez-vous cela ?
« Il manque du réalisme, tant offensif que défensif. On a eu beaucoup de matchs où l’on menait et où on se fait rejoindre. Dernièrement on fait un bon match contre Vannes mais encore une fois on ne décroche pas la victoire. »

Comment le groupe réagit face à ce manque de victoire ?
« Cela fragilise un groupe, cela émet des doutes mais on continue de travailler. »

Justement, à l’entraînement, la pression d’une éventuelle descente se fait sentir ?
« Pas du tout. On fait de très bons entraînements. J’ai beaucoup entraîné et j’ai rarement vu des entraînements de cette qualité. Mais bon, en match c’est souvent la même chose, soit on ne marque pas durant nos temps forts, soit on se fait contrer. »

« Je reste persuadé qu’on ne descendra pas ! »

Quel discours adoptez-vous ?
« Il faut travailler dans l’unité. Rester solidaire au maximum. C’est en ayant des discours positifs que l’on permet à l’équipe de rester dynamique et positive. »

Contre Changé, c’est l’occasion de décrocher enfin une victoire…
« Enfin, enfin… Ce sont des phrases de journalistes. Cela ne reste qu’un match. Si on gagne on passe devant eux. Le deal est clair, la défaite n’est pas irrémédiable. Il reste trois matchs derrière. »

Vous semblez être serein malgré la situation ?
« Je suis comme ça. Je ne verse pas dans l’euphorie après des victoires, je ne vais pas verser dans le catastrophique non plus. On a le destin entre nos pieds, je reste persuadé qu’avec la qualité de notre groupe qu’on ne descendra pas. »