Faute d’installations l’été prochain à Saint-Brévin, les stages du FC Nantes n’auront pas lieu sur la côte Atlantique.

Depuis deux ans, l’association qui gère les stages Jean-Vincent, estampillés FC Nantes, avait été prévenue par la mairie de Saint-Brévin de la cession du site d’hébergement de La Courance au camping. Mais le directeur de celui-ci a préféré enlever les chalets en bois présents pour mettre en place une autre activité.

« On a essayé de trouver une autre solution pour l’été 2019 mais on n’a rien trouvé qui correspondait à notre exigence de qualité, explique Michel Valin, co-président de l’association. On aurait pu avoir un village en toiles mais ça ne plaisait pas pour l’hébergement des enfants. »

Si les dirigeants assurent que « la mairie a toujours émis le souhait de garder les stages à Saint-Brévin », ils ont néanmoins dû prendre une décision difficile. « On ne voulait pas couper l’élan des stages, qui ont fêté leurs 30 ans en août dernier, mais on s’est résolu à ne pas les organiser en 2019, indique Michel Valin. Par contre, on garde nos deux semaines de stage à la Jonelière début juillet. » Des stages qui ne pouvaient pas être étendus car à partir du 15 juillet, les équipes jeunes du FC Nantes reprennent possession des terrains du centre de formation José-Arribas.

Des locaux neufs prévus en 2020

« Ça doit être pour une année car la mairie de Saint-Brévin s’est engagée pour de nouvelles infrastructures pour l’été 2020, assure Bernard Giraudet, le trésorier de l’association. Le projet prévoit la mise à disposition de locaux neufs sur le site du stade, à la place de l’ancienne piscine. »

Ce qui permettrait donc aux stages Jean-Vincent FC de reprendre leur cours normal dans un an et demi. « Le site nous plaît car il est proche du stade, même si les enfants n’auront plus la vue sur l’Océan, précise Michel Valin. On a l’engagement de la municipalité, avec environ 80 couchages et la restauration sur place. »

Ce nouveau complexe donnera donc une nouvelle jeunesse à ces stages qui figurent parmi les plus prisés de France avec près de 800 enfants chaque été. « Par contre, si on n’a pas les locaux en 2020, ça pourrait remettre en cause définitivement leur existence » prévient le co-président, qui ne souhaite bien sûr ne pas en arriver à cet extrême.

Jérome Bouchacourt