Papy Leye (Nantes-Châteaubriant)
Papy Leye, l'entraîneur des Voltigeurs Châteaubriant. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Avec un des plus petits budgets du groupe A de National 2, Châteaubriant et son entraîneur Papy Leye vont tenter de se maintenir.

Pour le dernier match de préparation, vous avez subi votre première défaite face à la réserve du FC Nantes (0-2). Est-ce inquiétant ?

« Sur ce que j’ai vu en première période, oui. Mais par rapport à notre prestation en deuxième mi-temps, non. On savait que si on était surpris par le niveau, le harcèlement de l’adversaire sur le ballon, ce serait compliqué. Si on se comporte de la même manière que le premier acte face à Chambly, on ne va pas exister. On doit avoir une meilleure attitude. »

Depuis un mois et demi, c’est surtout offensivement que votre équipe pêche ?

« Par rapport aux situations qu’on se créent, au nombre de centres, on ne marque pas assez. On n’est pas assez présents dans la surface. Depuis un mois et demi, on le sait. Il faut plus de présence devant le but. Ce problème était déjà présent la saison dernière. Surtout quand David Vernet n’était pas là. Il nous manque un finisseur et c’est problématique. Mais il faut qu’on compense. Les joueurs doivent se prendre en charge. On va axer notre communication là-dessus. »

Pour Papy Leye, Châteaubriant paye ses erreurs cash !

Vous êtes toujours à la recherche d’un ou deux attaquants supplémentaires ?

« On attend les papiers de Mohamed Ibrahim Ngom, un attaquant sénégalais. Sinon, les dossiers s’ouvrent et se referment. Trouver un buteur est très compliqué car c’est un poste que tout le monde cherche. Et c’est souvent très cher. Nous avons des pistes donc on verra bien si nous pouvons les concrétiser. »

Malgré cette dernière défaite contre Nantes, votre équipe semble solide défensivement ?

« L’animation défensive se juge sur les erreurs qu’on commet. D’où l’importance d’être concentré. Certes, on ne concède pas beaucoup d’occasions à l’image de la deuxième mi-temps face à Nantes. Mais on commet des erreurs qu’on paye cash. »

Ce qui risque d’être rédhibitoire dans un groupe encore très relevé…

« Quand on voit le pédigrée et le recrutement des équipes de notre groupe, ce sont trente gros matchs qui nous attendent avec cinq descentes en fin de saison. Il faudra exister dans l’intensité car c’est ce qui fera la différence pour avoir des résultats. A commencer dès samedi face à Chambly ! »

Jérome Bouchacourt