C’est la reprise pour le National 1 ! Notre rédaction vous propose chaque jour l’interview d’un entraîneur pour lancer la saison.
Le premier à ouvrir le bal est Olivier Guegan, l’ancien coach du Stade de Reims, qui a réussi sa mission de faire remonter le pensionnaire du stade des Alpes au troisième niveau national.
Olivier, content de retrouver les terrains ?
« Oui même si la coupure a fait du bien. On a vécu une saison extraordinaire avec une montée en National. Il y a beaucoup de positif mais aussi beaucoup d’énergie dépenser donc le repos est nécessaire. Je suis aussi heureux de retrouver mes joueurs d’autant que l’effectif n’a pas beaucoup bougé, c’était une volonté forte de ma part. »
On sent en effet quand on regarde le tableau des transferts la volonté de travailler dans la durée ?
« Je voulais un groupe de 20 joueurs + 3 gardiens. On vient de recruter deux joueurs (Harouna Abou Demba et Alexi Peuget) deux autres vont arriver dans le secteur offensif. Le noyau dur est resté et cela va nous faciliter la tâche dans l’intégration des nouveaux joueurs. »
Il fallait être costaud la saison dernière pour revenir sur le Puy qui a compté justqu’à 8 points d’avance ?
« L’objectif était clair en début de saison. On savait pourquoi on était là. Nous nous ne sommes pas affolés en restant sur notre ligne de conduite et notre projet de jeu. Au final on finit avec 9 points d’avance qui caractérise une grosse force de caractère et beaucoup d’exigence de la part du groupe. Il a vraiment eu une progression linéaire et je pense qu’il a d’ailleurs encore une marge. Les voyants sont aux verts mais on repart dans un nouveau championnat qui sera autre chose même si le groupe C de CFA était d’une grosse qualité. »
Le National c’est particulier. L’exercice précédent notamment a été très ouvert…
« Il est engagé et il faut être constant même si je constate que le Paris FC a fait les barrages en ayant 10 défaites. Il ne faudra donc pas s’affoler. Des formations se sont bien renforcées. L’aspect athlétique est bien entendu important mais j’ai un groupe qui a toujours essayé de proposer du jeu. »
« Être bons dès la première journée ! »
Est-ce que la pression qui existait à Grenoble pour faire monter le club en National existe toujours aujourd’hui pour retrouver la ligue 2 ?
« Bien entendu il y a une grosse attente. Nous avons un stade de 20000 places qui est neuf, c’est un club qui a connu l’élite. Le complexe d’entrainement est cohérent même s’il est un peu vieux jeu nous avons réussi à l’optimiser et c’est très fonctionnel pour le moment. Mais oui la pression est là c’est logique cela faisait plusieurs années que le club végétait, 4 ans qu’il essayait de remonter, on fait 12000 spectateurs sur le dernier match à domicile… »
D’ailleurs à titre personnel c’est la raison pour laquelle vous avez accepté de relever un challenge en CFA, après avoir connu le banc en Ligue 1 ?
« En effet, si ça n’avait pas été Grenoble, je ne serais pas redescendu à ce niveau. C’est un club qui me fait penser à Strasbourg. Il y a un stade, un engouement, des supporters très présents une région très sportive (le rugby, le Hockey…) »
L’objectif c’est de faire comme Quevilly-Rouen, grimper directement en Ligue 2 après avoir quitté le CFA ?
« Non l’objectif c’est d’être prêt le 7 août et après si on est bon, ou très, très… bons nous en aurons peut-être d’autres. Mais il faut vraiment être prêt d’entrée car on sait qu’avec un départ de qualité on se cale dans une partie du championnat et dans une dynamique positive qui est importante pour la suite. Les choses se décantent ensuite après la trêve hivernale. Donc je le répète, la priorité des priorités c’est d’être bon dès la première journée. »
Retrouvez le tableau du mercato du National 1: https://footamateur.ouest-france.fr/tableau-mercato-national-1/
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