Noël Le Graët - Philippe Diallo
Noël Le Graët et Philippe Diallo lors de l'assemblée fédérale le 7 juin. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Mis en retrait de ses fonctions, l’avenir de Noël Le Graët va se jouer la semaine prochaine avec la publication officielle de l’audit sur la FFF.

Le comité exécutif, Noël Le Graët et Florence Hardouin doivent rendre leurs observations sur l’audit pour le lundi 13 février. A l’issue, la version définitive de cet audit sera publiée avec les différents griefs reprochés aux uns et aux autres. Il sera donc temps de prendre des décisions pour l’avenir de la gouvernance de la FFF.

Comme le rappelle L’Equipe, la mission d’audit a souligné que « compte tenu de son comportement envers les femmes, ses déclarations publiques et la défaillance de la gouvernance de la FFF, M. Le Graët ne dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français ». Mis en retrait de ses fonctions le 11 janvier dernier, le Guingampais ne semblait pourtant pas enclin à démissionner. Il a d’ailleurs assuré à ses proches qu’il ne tomberait pas tout seul.

Une atteinte à l’honneur du football français ?

Le quotidien sportif rapporte également que l’audit indique que « l’accumulation des déclarations problématiques de M. Le Graët, qui peut entrer dans le champ des faits répréhensibles tels qu’ils sont définis dans le règlement disciplinaire pour comportement contraire à la morale, à l’éthique ou portant atteinte à l’honneur de la FFF (…) et plus généralement du football français ».

S’il ne démissionne pas, Noël Le Graët pourrait en effet être convoqué en commission de discipline. Ce que Patrick Anton, le président du Conseil National de l’Ethique (CNE) de la FFF – une instance plutôt discrète jusque-là – a confirmé auprès de L’Equipe. « Si effectivement il y a des griefs de nature disciplinaire qui ressortent, on transmettra le dossier à l’autorité disciplinaire compétente. Sous réserve qu’il n’y ait pas de démission. Car si Noël Le Graët démissionne, il ne faut pas en rajouter. » Réponse le vendredi 17 février lors du prochain comité exécutif que le Breton présidera.

Jérome Bouchacourt