Cholet est remonté de CFA 2 en National en trois saisons depuis l’arrivée de Benjamin Erisoglu à la tête du club en 2014. Malgré son statut de promu, la formation du Maine et Loire s’annonce comme l’une des équipes pouvant prétendre monter en Ligue 2 comme a pu le faire Quevilly-Rouen la saison dernière.
Nicolas, la stabilité semble avoir été le maître mot durant ce mercato ?
« On avait ciblé des joueurs par rapport à certains postes afin dapporter en plus par rapport à la saison passée. Nous avons avant tout recruté des jeunes car on souhaitait apporter de la fraîcheur à l’équipe. On a aussi été chercher des joueurs dans les divisions inférieures que l’on estimait avoir le potentiel pour percer à ce niveau. Au rayon des départs, on déplore celui de Romain Martin pour des raisons professionnelles mais aussi Clément Rousseau qui travaille sur Angers et qui ne pourra pas s’entraîner. Il sera donc à la disposition de l’équipe réserve. L’idée principale était de garder ce groupe. Le club est jeune et c’était important de garder la dynamique des différentes montées que Cholet a pu connaître ces dernières années. »
Pourtant promu, le SO Cholet revient souvent comme l’un des favoris aux deux premières places…
« J’essaye de lutter contre ces clichés. Le fait que l’on soit monté très rapidement de CFA2 en National doit participer à cet à priori. Les années précédentes, il est vrai que nous avons recruté des joueurs de niveau supérieur pour pouvoir monter rapidement. Maintenant, il y a une certaine stabilité dans l’effectif et nous avons, comme je le disais précédemment, ciblé des jeunes qui vont forcément avoir besoin d’apprendre. L’objectif c’est vraiment d’aller chercher le maintien rapidement. Il y un fossé entre le CFA et le National 1. Si on obtient rapidement les points d’une seconde saison en National 1, on pourra peut être penser à autre chose… mais pas avant. »
« Les choses ont toujours été très claires avec les dirigeants. »
Sur un plan personnel, c’est une satisfaction de monter en National ?
« Cette réussite, je la dois au groupe. Je suis heureux comme tous mes joueurs de découvrir ce championnat. Ma grosse satisfaction est que la saison dernière nous avons affiché clairement nos ambitions car c’était difficile de ne pas le faire. Et nous avons réussi à l’assumer. Quand on nous donne un objectif très élevé et que l’on arrive à l’atteindre, c’est quelque chose de vraiment plaisant. »
Il y a eu des rumeurs sur votre éventuel départ, vous n’avez jamais de douté d’être sur le banc de Cholet pour débuter cette saison ?
« Pour ma part les choses ont toujours été très claires. A partir du moment où il me restait un an de contrat plus deux ans puisque nous sommes montés avec un projet qui est hyper intéressant ici, j’ai fermé la porte auprès de tout le monde. Les choses ont toujours été très claires avec les dirigeants. »
Est-ce que le club est prêt en termes d’organisation, d’infrastructures à franchir un nouveau palier ?
« Depuis l’arrivée du président il y a une véritable volonté d’aller plus haut. Au niveau administratif, il y a du monde qui est arrivé cet été pour restructurer et se mettre en ordre de marche afin de répondre aux exigences du National 1. Pour ce qui est des structures au niveau des terrains d’entraînement, on est en grosse difficulté car nous sommes obligés d’aller nous entraîner sur les installations d’un autre club. L’hiver, nous n’avons pas de terrain en herbe. Pour ce qui est du terrain d’honneur, la question va se poser de son homologation pour aller plus haut. Je ne suis pas persuadé que des travaux puissent se faire rapidement. Ca va vite au niveau des dirigeants, ca va vite au niveau des performances sportives, maintenant il faudra encore avoir des résultats pour faire bouger les choses au niveau politique afin d’avoir des installations dignes de ce nom. »
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