Nianankoro Doumbia (Justine Touvenot)
Nianankoro Doumbia va affronter le FC Metz, son ancien club. (Photo Justine Touvenot)

Nianankoro Doumbia s’apprête à disputer le 8ème tour de la Coupe de France avec le SAS Épinal (N2). L’occasion de retrouver l’un de ses anciens clubs : le FC Metz, actuel huitième de Ligue 2.

Ce samedi vous allez affronter le FC Metz, pensionnaire de Ligue 2. J’imagine que vous avez hâte de participer à cette rencontre ?

« Effectivement, on a tous hâte de participer à cette rencontre. Mais le groupe est amoindri. On doit faire face à quelques départs et à quelques blessures. En tout cas, on est tous impatients et excités à l’idée de jouer ce match. »

Une rencontre particulière pour vous, Nianankoro Doumbia, puisque vous avez porté les couleurs messines entre 2014 et 2016…

« J’ai envie de dire oui et non. C’est toujours particulier et plaisant de jouer contre son ancien club, mais j’aborde cette rencontre comme toutes les autres. Je ne me mets pas de pression supplémentaire. »

Qu’avez-vous retenu de votre passage au FC Metz ?

« C’était un court passage mais j’ai retenu plus de mauvaises que de bonnes choses. Mon aventure là-bas a été compliquée. Cela ne s’est pas très bien passé. Je n’en retiens pas grand-chose. »

Le SAS Épinal aborde ce match avec « sérénité et calme »

Avec du recul, qu’est qui vous a manqué pour vous imposer là-bas ?

« Dès le début, on ne s’est pas compris avec le FC Metz. Le club voulait prendre son temps avec moi alors que j’étais jeune et un peu pressé. Mais je ne jette la pierre à personne. Le club et moi-même n’avons pas fait bien les choses. »

Avec l’équipe, comment préparez-vous cette affiche de gala ?

« On prépare ce match comme si c’était une rencontre de championnat. C’est une semaine classique. On a eu le même nombre d’entrainements que d’habitude. Nous n’avons pas de pression à avoir. Le stress sera de leur côté. La Coupe de France, c’est un plus pour nous. On va tout faire pour prendre du plaisir. C’est un match comme un autre. On ne va pas déjouer et jouer notre football habituel. »

À quoi vous attendez-vous pour cette rencontre ?

« On aborde ce match avec sérénité et avec le plus grand calme. Lors des tours précédents nous sommes tombés contre de petites équipes. Là, on va affronter une équipe de Ligue 2. On sera dans la peau de l’outsider. Ce sont des professionnels, donc on s’attend à tomber contre des joueurs athlétiques, physiques et avec une bonne justesse technique. Il faudra être deux fois plus concentrés. On sait qu’on va affronter des beaux joueurs de football. Ce sera un beau match. »

Pour Nianankoro Doumbia le début de saison est « assez mitigé »

Et puis l’équipe peut s’appuyer sur ses bonnes performances en Coupe de France, dont une victoire historique obtenue sur le score de 17-0 contre Haussonville…

« Justement, on a joué contre pas mal de petites équipes. On sait que si tu les laisses espérer que dix ou vingt minutes, la pression se retrouve dans ton camp. On sait ce que c’est d’affronter des équipes hiérarchiquement inférieures en termes de divisions et on va essayer de leur imposer la même chose. »

Avec ce huitième tour de Coupe de France et votre neuvième place au sein de la poule B de National 2, comment jugez-vous votre début de saison ?

« C’est mitigé. On reste sur un bilan de trois victoires, trois défaites et autant de matches nuls. Pourtant, dans le contenu, aucune équipe n’est plus forte que nous. Les rencontres se jouent sur de petits détails. C’est cela qui fait la différence. Mais le championnat est encore long. Avec la Coupe de France, il a été haché. On n’a pas pu enchaîner plusieurs matches de championnats et sur nos neuf matches on n’en a joué que trois à domicile. C’est compliqué. On a fait beaucoup de déplacements et les plus longs ont été effectués. On est prêt à terminer la première partie de saison et on verra bien pour la suite. Je sens qu’on est bien et confiant. »