Les Choletais n'ont pas démérité face à leur voisin Lavallois.

Battu à domicile par le Stade Lavallois, sur un but contre son camp, le SO Cholet a loupé l’occasion de s’installer sur le podium.

Le nombreux public (une fois n’est pas coutume) présent au Stade Omnisport de Cholet a assisté à une belle rencontre de football, vendredi soir, avec deux équipes portées sur l’offensive. Mais alors qu’on s’acheminait vers un score de parité, les Tangos lavallois ont fini par s’imposer sur un coup du sort, après un but contre son camp de Kévin Malaga (82′).

« On est évidemment très déçus de perdre cette rencontre au vu de notre seconde mi-temps, on prend ce but contre notre camp au pire moment du match à la suite d’un coup de pied arrêté, résume Romain Revelli, l’entraîneur choletais. On a eu des situations, beaucoup plus que d’habitude, c’est pourquoi je suis vraiment déçu pour les garçons car on méritait au moins un point. »

Théo Guivarch, le portier du club des Mauges était lui aussi très déçu. « Sur le second but, Alexandre Vincent joue bien le coup en s’effaçant et le ballon passe devant tout le monde, explique-t-il. On se regarde et puis au final, on manque de lucidité. Et pressés, on encaisse ce but contre son camp. »

« C’est un peu cruel mais c’est le football ! »

Face à un des favoris du groupe, le SOC avait pourtant réalisé une bonne prestation. « On avait fait une bonne première période sans prendre de buts, puis sur des détails on se fait piéger alors qu’on avait fait le plus dur en égalisant, poursuit le joueur prêté par Guingamp. C’est dommage car face à cette belle équipe, on a réussi malgré tout à faire un gros match défensif comme offensif, avec de nombreuses situations des deux côtés, et cela aurait pu aussi basculer en notre faveur, on n’est pas payé de nos efforts. »

Car au final, le Stade Lavallois se retrouve en tête du National alors que les Choletais sont dans le ventre mou. « Laval est une belle équipe, qui cherche beaucoup la verticalité et la profondeur, c’est une équipe très dure à contenir, assure Romain Revelli. L’écart se symbolise sur de détails, sur les deux buts qu’on encaisse, le premier sur une rentrée de touche, puis ce coup du sort en fin de partie. C’est un peu cruel, mais c’est le football. »