Les joueurs de Sannois Saint-Gratien joueront le mercredi et non le mardi.
Alors que les joueurs se battent pour assurer le maintien en National, c'est un peu le remue-ménage en interne à l'Entente Sannois Saint-Gratien. (Photo Philippe Le Brech / APL / FFF)

Menace de grève des joueurs, mise à pied du directeur sportif Marc Mohamed et démission du président Patrick Gangloff… rien ne va plus dans le Val d’Oise.

Avec sept points de retard sur Tours, le maintien de l’Entente Sannois Saint-Gratien en National est plutôt compromis. Et les affaires qui secouent le club du Val d’Oise depuis quelques jours n’aident pas forcément à la sérénité avant d’entamer une dernière ligne droite très importante.

Acte 1. Le 8 avril, Le Parisien indique que les joueurs et le staff attendent leur président à l’entraînement concernant des primes de match qui n’ont pas été réglées à la suite du seizièmes de finale de coupe de France contre le FC Nantes (0-1). « En début de saison, on s’était mis d’accord (…) On pensait toucher une certaine somme par rapport à notre parcours, mais ce n’est pas le cas. Quand on donne sa parole, c’est bien de la respecter ! » avait d’ailleurs témoigné, de manière anonyme, un joueur de l’Entente. Le président souhaitait en effet verser ces primes avec les charges sociales.

Acte 2. Mardi 16 avril, le directeur sportif Marc Mohamed a été mis à pied à titre conservatoire par la direction du club. Cette procédure amène généralement à un entretien préalable au licenciement. Il est convoqué le mercredi 24 avril. Mais cela a provoqué une grogne en interne avec notamment une pétition pour protester contre la décision prise envers l’éducateur de 47 ans.

Acte 3. Mercredi 17 avril, Patrick Gangloff a annoncé qu’il souhaitait quitter le club à nos confrères du Parisien. « Quand je vois toute l’agitation, tout ce qu’il se dit, avec des éducateurs qui ne font plus certains entraînements, sont prêts à faire grève depuis samedi… Je peux entendre que les gens ne sont pas d’accord mais là, c’est trop. Et si c’est moi le problème, je préfère arrêter. J’ai démissionné, et je ne serai plus président. »

Acte 4. Toujours selon le quotidien francilien, un comité directeur a lieu ce jeudi 18 avril afin d’entériner le départ du président. Mais il sera aussi question des autres sujets afin – peut-être – d’amener un peu de sérénité avant un match décisif ce vendredi soir contre l’USL Dunkerque.

Jérome Bouchacourt