Le président du FC Tours assure que Sébastien Gondouin (au centre) a été frappé après la rencontre à Chambly.
Le président du FC Tours assure que Sébastien Gondouin (au centre) a été frappé après la rencontre à Chambly. (Photo Eric Crémois - Passion Photos Foot)

A la suite des incidents qui ont émaillés l’après-match entre Chambly et Tours, mardi soir, ça chauffe entre le club de l’Oise et Jean-Marc Ettori.

Mardi soir, le retour aux vestiaires a été mouvementé après le match en retard de National entre le FC Chambly-Oise et le Tours FC (3-0). Le club d’Indre-et-Loire accuse en effet un agent de sécurité d’avoir frappé Sébastien Gondouin, son entraîneur-adjoint. Le président Jean-Marc Ettori a d’ailleurs affirmé avoir déposé plainte. Mais il n’en est pas resté là, se fendant de quelques déclarations blessantes à l’encontre de son adversaire.

« S’ils espèrent gagner le championnat comme ça, qu’ils comptent sur moi pour que ce ne soit pas le cas, a-t-il notamment déclaré à nos confrères du Parisien. Je vais m’ingénier à ce que l’an prochain, ils ne soient pas en Ligue 2, même s’ils terminent premier ou deuxième. » Jean-Marc Ettori aurait aussi répété à de nombreuses reprises que Chambly était « petit club de merde dans un stade de DH ». Des menaces que le club de l’Oise a moyennement appréciées.

« Ce n’est pas la faute du FCCO si, malgré un stade de Ligue 1 et un budget deux fois supérieur au nôtre, le Tours FC compte 25 points de retard sur notre équipe après 23 matches, peut-on lire dans le communiqué du FC Chambly-Oise. Au lieu de tenir des propos méprisants sur les autres, nous invitons donc plutôt Monsieur Ettori à redonner au Tours FC la dimension que méritent son histoire, ses supporters, sa formation (finaliste de la Coupe Gambardella 2018, encore quart de finaliste cette année) et le prestige de sa ville. »

« Un peu fort de café qu’il nous donne des leçons  »

Le président camblysien a aussi réagit dans Le Parisien. « On est sali et menacé, on est obligé de répondre, a expliqué Fulvio Luzi. C’est un personnage qui est ce qu’il est, je n’ai pas à le juger, mais c’est quand même un peu fort de café qu’il nous donne des leçons. C’est incroyable. On ne veut ni polémiquer ni envenimer la situation, on a répondu avec ironie. »

Si le FC Chambly-Oise ne souhaite pas aller plus loin, son président reste néanmoins attentif. « On pense que c’est plus de la colère de sa part sous le coup de la déception. On ne va pas aller en justice si ça ne s’envenime pas. On dit des conneries des fois sous le coup de la colère, moi le premier. Maintenant, si ça doit continuer, on révisera peut-être notre jugement. » Affaire à suivre…

Jérome Bouchacourt