Olivier Frapolli (en arrière-plan à gauche) aimerait un peu de stabilité dans l'effectif... Pas simple en National !
Olivier Frapolli (en arrière-plan à gauche) aimerait un peu de stabilité dans l'effectif... Pas simple en National ! (Photo Laurène Lbr - USBCO)

L’US Boulogne Côte d’Opale va entamer sa septième saison en National. Si le club nordiste reste ambitieux, son entraîneur espérait plus de stabilité à l’intersaison.

Sur le pont depuis le 21 juin, l’US Boulogne Côte d’Opale a connu quelques ajustements de son effectif ces derniers jours. « On avait pas mal anticipé en mai et juin pour avoir un groupe complet à la reprise de l’entraînement, explique Olivier Frapolli. Mais le petit hic, c’est qu’on a perdu deux joueurs importants, Hassane Alla et Youssoufou Niakaté. » Si le premier n’a pas souhaité continuer, à 37 ans, le deuxième s’est engagé avec l’Union Saint-Gilloise (Belgique).

L’USBCO n’a pas connu une intersaison si tranquille avec pas moins de 15 départs. « On voulait un peu se stabilité mais on n’est pas dans un championnat où elle est de mise, concède l’entraîneur boulonnais. Mais on a fait six semaines de préparation qui ont été plutôt cohérentes. » Une préparation qui s’est conclue par un succès sur l’AC Amiens (National 3) vendredi dernier (3-1).

« La lutte sera acharnée ! »

Comme chaque saison, Boulogne sera un sérieux outsider de ce National. Surtout avec l’arrivée de l’ex-Angevin Rayan Frikèche, un vrai bon coup. « Je le suivais quand il évoluait au SCO, précise Olivier Frapolli. Il sort d’une mauvaise expérience en Bulgarie. Il est venu à l’essai puis on a concrétisé sa signature. » Avec le prêt du jeune attaquant Benjamin Gohel (RC Lens), ce sont donc douze recrues qui ont rejoint le club nordiste cet été.

Avec un budget dans la moyenne (3 millions) et des infrastructures dignes d’un club professionnel, l’US Boulogne Côte d’Opale va passer un premier test ce vendredi soir à Drancy, promu de National 2. Car l’objectif est bien de retrouver une Ligue 2 quittée en mai 2012. « Il n’y a aucun intérêt de se stabiliser en National car ce championnat n’est pas viable économiquement, souligne l’ex-technicien de l’US Orléans. Mais la lutte sera encore acharnée avec notamment les quatre clubs pros. » Premiers éléments de réponse demain soir.

Jérome Bouchacourt