Michel Sanchez avait décidé d'arrêter le football... avant de vouloir signer au Stade Olonnais !
Michel Sanchez avait décidé d'arrêter le football... avant de vouloir signer au Stade Olonnais ! (Photo Muriel Hillairet - Le Journal du Pays Yonnais)

Un joueur qui décide d’arrêter, une recrue qui ne veut plus jouer… la semaine de La Roche VF a été un peu tourmentée en coulisses.

Heureusement que La Roche VF a gagné son match de championnat samedi dernier contre le RC La Flèche (1-0). Car depuis une semaine, le club vit une période un peu sombre. La formation entraînée par Stéphane Mottin a tout d’abord été éliminée au quatrième tour de coupe de France à Rezé (Régional 1).

Puis sa recrue phare de l’intersaison a décidé d’arrêter de jouer au football. « Il nous a averti la semaine dernière qu’il ne souhaitait plus jouer » indique l’entraîneur yonnais. Mais le soucis, c’est qu’une demande de licence a ensuite été faite par le Stade Olonnais (Régional 2) pour l’ancien joueur du SO Cholet. « Je me suis battu cet été pour qu’on puisse le faire signer, souligne Stéphane Mottin. On ne donnera donc pas notre accord pour qu’il parte vers Olonne. »

Henry Gbizié qualifié… une heure !

Autre coup dur pour le club vendéen avec Henry Gbizié (31 ans) qui avait signé début octobre. « Il était qualifié jeudi dernier à 13h puis il m’a appelé à 14h pour me dire qu’il avait une proposition d’un club de National 2, raconte ex-entraîneur du Poiré et de Châteaubriant. Il m’a demandé si on pouvait s’aligné sur l’offre de Hyères, sinon il s’en allait. Je lui ai répondu que c’était impossible ! »

Le joueur passé par Carquefou, Boulogne, Colmar, Pau et Fréjus Saint-Raphaël ne jouera donc jamais avec La Roche Vendée Football. Au grand dépit de Stéphane Mottin. « Il faut rappeler aux joueurs qu’il ont des devoirs lorsqu’ils signent avec un club, souligne-t-il. Je me rends compte qu’ils ont de moins en moins de valeur morale et de parole. » Le technicien est donc de nouveau à la recherche d’un milieu offensif et d’un attaquant expérimentés… en espérant vivre des semaines moins mouvementées.

Jérome Bouchacourt