FC Grandvillars
L'entraîneur Grandvellais a convoqué ses joueurs à 6h30 le matin. (Photo FC Grandvillars)

Depuis plusieurs semaines et les différentes mesures sanitaires prises, les clubs ont dû s’adapter et notamment le FC Grandvillars.

Depuis le 2 janvier, plusieurs départements ont vu le couvre-feu avancé à 18 heures. Une contrainte de plus qui met à mal la possibilité de s’entraîner le soir chez les Seniors. Du côté du FC Grandvillars, l’entraîneur, Christophe Lopes a trouvé la solution pour proposer des entraînements à ses joueurs en semaine.

Formation de National 3 Bourgogne-Franche-Comté, l’équipe de Grandvillars est à l’arrêt en Championnat depuis le mois de novembre comme l’ensemble du football amateur. Son dernier match remonte au 24 octobre sur le terrain de Besançon Football et une défaite sur le score de 2-0. Pour autant après deux mois sans compétition, il n’est pas question de se laisser aller et de lâcher du lest.

Le technicien du FC Grandvillars propose ainsi pas moins de quatre séances hebdomadaires, malgré les restrictions imposées. « Il faut trouver des solutions, explique-t-il dans l’Est Républicain. Cela peut surprendre, mais l’idée n’est pas si incongrue ». Son idée ? Organiser des séances matinales le mardi et jeudi, en plus de celles du samedi et dimanche après-midi, pour ses joueurs.

Sur le terrain depuis 6 heures, Christophe Lopes prépare ses ateliers pour ses protégés qui arrivent sur la pelouse une demi-heure plus tard. Un petit réveil musculaire avant la journée de travail. « J’ai environ 80 % de mon effectif présent », assure l’entraîneur. Les absences étant expliquées par des contraintes professionnelles ou familiales. « Les gars adhèrent et étaient tous contents de ce réveil matinal ».

C’est une méthode peu habituelle dans le football amateur mais à chaque contrainte sa solution. Et ce ne sont pas les joueurs qui diront le contraire, heureux d’être présents, à l’image du milieu de terrain, Jérémy Gaag. « On peut difficilement s’entraîner autrement vu qu’on travaille toute la journée, explique auprès du quotidien de l’Est. On s’adapte. C’est sympa. On retrouve les copains et on passe un bon moment. » Une collation est proposée à la fin de la séance aux joueurs courageux qui ont bravé le froid glacial.

Pour l’entraîneur, c’est aussi une manière de tester la motivation de son groupe. « C’est très informatif sur leurs capacités mentales à répondre ou non, à une situation imprévue. » Bonnet, gants, cache-cou sont indispensables en cette période hivernale pour des entraînements à l’aube. Actuellement 10ème de son groupe de National 3, le FC Grandvillars met toutes les chances de son côté pour reprendre au mieux la compétition lorsque la situation nous le permettra.