Le match aura-t-il lieu au Stade Armand-Cesari ?
Le match aura-t-il finalement lieu au Stade Armand-Cesari ? (Photo SC Bastia)

Entre un premier report, une délocalisation à Ajaccio puis finalement un deuxième report, le derby bastiais ne se jouera finalement pas ce samedi. Consternant.

La commission des compétitions de la FFF a décidé ce jeudi de reporter la rencontre de National 3 Corse-Méditerranée entre l’Etoile Filante Bastiaise et le Sporting Club Bastiais. Une décision qui est due aux différents courriers de protestation venus de Corse toute la semaine de la part des clubs mais surtout des politiques.

Après le premier report de la rencontre, initialement prévue le samedi 2 mars, la préfecture de Haute-Corse avait informé que celle-ci était inversée pour raisons de sécurité. En effet, devant l’affluence prévue pour ce derby, seul le stade Armand-Cesari pouvait l’accueillir dans les meilleures conditions.

Mais cela n’a pas été du goût de l’instance fédérale a décidé que par celle-ci aurait lieu à Ajaccio dans le stade du Gazelec « éthique sportive ». Une décision qui n’a pas été du goût de Jean-Luc Négroni, le président de l’EF Bastia. « On ne comprend pas pourquoi on ne peut pas jouer à Armand-Cesari car le stade n’est pas la propriété du SCB mais de la communauté de commune. On aurait fait la même demande pour une rencontre de coupe de France. »

De nombreux hommes politiques corses ont aussi fait part de leur étonnement de faire jouer un derby bastiais à Ajaccio, avec un coût non négligeable pour l’Etoile Filante dans l’organisation de ce match délocalisé. Devant ses pressions, la FFF a donc de nouveau reporté la rencontre ! Des décisions complètement incohérentes du début jusqu’à la fin.

« On travaille sur un rythme de préparer un match le week-end… et ça fait deux vendredis qu’on apprend qu’en fait on ne joue pas ! » nous a confié un joueur du SCB où l’on est excédé de ces reports. Sans compter les efforts de son voisin pour que cette rencontre se déroule de la meilleure manière possible… Affaire à suivre !

Jérome Bouchacourt