Stade Sainte-Geneviève
Le stade de Sainte-Geneviève-des-Bois. (Photo Philippe Le Brech)

Après les incidents du match contre Boulogne, six joueurs de Sainte-Geneviève FC ont été placés en garde à vue et déférés devant le tribunal. Leur procès est prévu le 2 juin.

Le 25 mars dernier, de graves incidents ont eu lieu lors de la rencontre Sainte-Geneviève FC et l’US Boulogne Côte d’Opale. Des joueurs du club de l’Essonne ont en effet agressé un spectateur après la rencontre. Comme nous le révélions le 31 mars, cinq joueurs ont été suspendus à titre conservatoire par la commission de discipline de la FFF.

Si ce dossier sera étudié ce jeudi 27 avril, une procédure pénale a été mise en route. Comme l’a affirmé le JDD, six joueurs du Sainte-Geneviève FC ont été placés en garde à vue mercredi dernier avant d’être déférés devant le Parquet d’Évry-Courcouronnes. « Ils ont été placés sous contrôle judiciaire dans l’attente de leur procès prévu le 2 juin » indique celui-ci auprès du Parisien.

Six joueurs de Sainte-Geneviève privés de match jusqu’au 2 juin !

Le quotidien francilien indique qu’une enquête a été ouverte pour « violences en réunion dans une enceinte sportive ». D’ici le procès, ces joueurs sont interdits « d’exercer l’activité liée à l’infraction ». Ce qui ne va pas arranger la formation entraînée par Emmanuel Dorado, quinzième du groupe B de National 2. « Nous allons attendre les sanctions de la FFF avant de prendre des décisions définitives même si on a une idée de ce que l’on va faire, explique Jean-Claude Murmann, le président du Sainte-Geneviève FC, dans Le Parisien. Les joueurs incriminés ont répondu par courrier à la fédération en donnant leur avis et leur sentiment sur ce qu’il s’est passé. »

Sur le côté sportif, ces joueurs risquent au minimum sept ans de suspension. La victime a en effet eu une ITT de 28 jours avec notamment une fracture du plancher orbital. « Oui, notre comportement a été inadmissible, on ne peut pas se comporter comme ça, poursuit assure le dirigeant génovéfains. Ce ne sont pas les valeurs du club. Mais, cela ne serait jamais arrivé si un joueur de Boulogne n’avait commencé à frapper par-derrière un de mes joueurs venu au match avec son fils. Je ne les excuse pas mais cela reste quand même une explication. »

Jérome Bouchacourt