Le CS Sedan-Ardennes a décidé d’assigner son éphémère investisseur saoudien qui lui avait promis des dizaines de millions en 2016.
« On est tombé sur des escrocs qui nous ont fait perdre trois ans ! » Cette déclaration de Marc Dubois date de l’été 2016 lorsque Fahad Al Saud avait décidé de se retirer du CS Sedan-Ardennes, où il était entré au capital six mois plus tôt. Ce prince saoudien avait promis d’injecter des dizaines de millions d’euros dans le club ardennais afin qu’il retrouve l’élite du football français.
Le club avait alors perdu son entraîneur, Roger Lemerre, et était descendu de National dans la foulée. Deux ans et demi plus tard, le CSSA végète en National 2 avec une sixième place dans le groupe D… à sept points du leader Créteil. Au début du mois, les dirigeants du club ont décidé d’assigner au tribunal de commerce leur éphémère investisseur.
« Poursuivre est pour nous une question de principe » a assuré à l’AFP Marc Dubois, qui pointe le préjudice moral et l’atteinte à l’image du club mais également la perte de 215.000 euros d’honoraires de négociation et d’études versées entre 2013 et 2016 à la société French Saoudienne Consulting (Fresaco), aujourd’hui dissoute, créée par deux intermédiaires du prince Fahad Al Saud.
Le club réclame aussi 2,4 millions d’euros de dommages et intérêts au prince saoudien. Toujours selon l’AFP, l’audience du tribunal de commerce de Sedan a été reportée à une date ultérieure.
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