Illustration N2
Photo Philippe Le Brech

Avec cinq ou six descentes par groupe, cette saison va être particulière. La bataille pour le maintien se jouera sur des détails.

« Cet été, c’est vraiment la course à l’armement. » A l’instar de Papy Leye, l’entraîneur des Voltigeurs Châteaubriant, tous les entraîneurs vont d’abord regarder derrière eux car la bataille pour le maintien en National 2 va être intense. Avec la réforme des championnats nationaux, ce sont en effet cinq descentes par groupe plus les deux plus mauvais onzièmes. Soient 22 équipes qui seront reléguées en National 3 au mois de juin prochain à l’issue de la dernière journée.

C’est surtout cette onzième place qui inquiète les clubs. Car les deux meilleurs onzièmes seront déterminés par un mini championnat selon « le nombre de points obtenus dans les rencontres Aller et Retour qui ont opposé dans leur groupe l’équipe classée 11ème avec les cinq équipes du groupe classées immédiatement avant elle ». Il faudra ainsi prendre les résultats avec les clubs classés de la dixième à la sixième place.

Avant la dernière seconde du dernier match de la saison, il sera vraisemblablement compliqué de connaître le nom de ces deux clubs classés onzièmes. La calculette sera donc de sortie très rapidement au printemps. Les deux moins bons onzièmes seront en tête des repêchages en cas de place vacantes. Mais petite subtilité du règlement pour les deux prochaines saisons, « l’équipe réserve d’un club qui n’évoluera pas la saison suivante en Ligue 1 ne peut être repêchée en N2 ».

Les montées et descentes en National 2

Jérome Bouchacourt