Guillaume Surot se fait plaisir au Stade Montois avec deux buts en quatre matchs.
Guillaume Surot se fait plaisir au Stade Montois avec deux buts en quatre matchs. (Photo Stade Montois)

Après trois ans dans le Nord, Guillaume Surot s’est engagé un peu par hasard avec le Stade Montois. Et il ne regrette pas son incursion dans le Sud-Ouest !

Fin mai, Guillaume Surot avait choisi de revenir sur le Maine-et-Loire afin de se rapprocher de sa compagne, Camille Aubert, basketteuse professionnelle à Angers. S’il avait des contacts avec l’ES Segré (Régional 1 Pays de la Loire), le Choletais a du changer ses plans à la dernière minute durant l’été.

« Camille a quitté Angers pour Mont-de-Marsan, explique l’attaquant de 30 ans. J’ai donc contacté le Stade Montois en leur précisant que je serais ravi de pouvoir encadrer leurs jeunes en équipe réserve. Mais le coach m’a dit qu’il leur manquait en attaquant ! » Arrivé mi-août dans le Préfecture des Landes, il a donc rapidement intégré l’entraînement de l’équipe fanion.

« Je n’avais pas tout du tout prévu de jouer en National 2, assure-t-il. Puis j’ai marqué dès mon premier match contre Blois et ensuite face à Trélissac. Deux buts en quatre matchs, c’est pas trop mal. » Surtout pour un joueur qui n’espérait plus jouer à ce niveau ! Car après trois ans dans le Nord (Lesquin, Saint-Amand et Tourcoing), Guillaume Surot se sent bien à Mont-de-Marsan.

«  L’important est de se faire plaisir ! »

« A Angers, je devais travailler à la banque HSBC mais j’ai dû décliner l’offre au dernier moment, précise-t-il. Quand je leur ai expliqué, ils m’ont proposé d’ouvrir un poste sur Mont-de-Marsan et Pau. » Et en plus d’un confort professionnel, il a trouvé la même chose au niveau sportif

« Le Stade Montois est très bien structuré, très bien organisé, confie Guillaume Surot. Il y a aussi une très bonne ambiance dans le groupe. » Même si ce n’est pas facile dans un club qui n’a pas le même budget que ses concurrents. « Lors des déplacement,s il faut arriver à jongler ! Par exemple, j’ai dû prendre une journée de congé lorsqu’on est parti à Nîmes. »

Mais cela lui est indifférent car l’ex-Choletais est heureux de sa situation. « L’an dernier, j’ai marqué trois buts avec Lesquin puis je ne’ai pas joué de janvier à juin après l’arrivée d’un ex-pro à la fin du mercato, raconte l’ex-Choletais. On sait qu’on va jouer le maintien mais l’important est de se faire plaisir ! »

Jérome Bouchacourt