Marignane Gignac Cote Bleue
L'équipe fanion du MGCB à l'entraînement cette saison. (Photo Marignane Gignac Côte Bleue)

Avec la crise sanitaire, tout s’est accéléré pour la fusion de Marignane Gignac et Côte Bleue. Un nouveau mastodonte est né dans la Ligue de Méditerranée.

Loin d’être quelque chose de nouveau dans le paysage footballistique français, les fusions sont de plus en plus présentes aujourd’hui, accentuées par la crise sanitaire. Avec la professionnalisation du secteur, les écarts entre les clubs se sont creusés. De plus, les besoins financiers de ces derniers se sont amplifiés dus à divers évènements (coût de la vie, inflation, salariés, …). De ce fait et pour subvenir aux besoins financiers et aux objectifs sportifs, de nombreuses formations ont dû se résoudre à une fusion.

Les intérêts de la fusion s’articulent autour de ces deux points, comme le définit Christophe Celdran, co-président de Marignane Gignac. « Il y avait plusieurs intérêts communs : la mutualisation financière et administrative qui nous permet par exemple d’acheter des équipements à tarif négocié. Cela permet aussi d’arrêter de se faire une guerre de clocher sur certains joueurs. La proximité des deux clubs faisait que parfois ils sortaient perdants. » Il pense également aux finances du club, cette fusion permettant de regrouper les sponsors et éviter qu’ils soient éclatés entre différents clubs.

« On va ramer dans la même direction »

Pour cette fusion entre Marignane Gignac et Côte Bleue, il a fallu tout d’abord passer par les licenciés. Ceux qui font vivre le club et dont l’avis est déterminant. Un choix fait à l’unanimité dont se félicite le dirigeant du club. « Cela s’est fait quasiment à l’unanimité totale, plus de 90% ont approuvé le projet. Nos licenciés savent ce qu’ils ont à faire pour le club. »

Si cette fusion a été précipitée par la pandémie de Covid 19, les différentes parties se sont mises d’accord pour s’accorder afin d’avancer au mieux. Pour Christophe Celdran, il faut tout d’abord ne pas réitérer les erreurs de la fusion entre Marignane et Gignac. « La fusion en 2016, ça a permis au club d’avoir de l’expérience. Il y avait eu des problèmes, à nous de les éviter aujourd’hui. »

Le co-président est confiant quant à l’avenir du club. « Il y a une organisation mutualisée. On est organisé avec des directeurs sportifs qui gèrent chacun leur catégorie. Il n’y a pas d’antagonisme, on va ramer dans la même direction. Personne ne tire dans le mauvais sens, celles qui faisaient cela ont été remerciées. »

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