Da Costa
Manu Da Costa (© Philippe Le Brech).

Toujours engagé dans la lutte pour le maintien, l’US Créteil Lusitanos (15ème) doit composer avec un calendrier compliqué en ce moment. Après un déplacement à Annecy (2ème), les protégés de Manu Da Costa vont recevoir le FC Villefranche Beaujolais (3ème) ce vendredi soir. Avec pour impératif de prendre des points…

Si la lutte pour l’accession en Ligue 2 est passionnante, celle pour le maintien en National ne l’est pas moins. Boulogne, Bastia Borgo, Chambly… Aucune des formations en difficulté ne lâchent à la poursuite du FC Sète, le 14ème, pour essayer de se sauver. Et Créteil dans tout cela ? Après des victoires importantes contre Sète et Chambly et des nuls précieux à Boulogne et au Red Star, les Lusitanos stagnent un peu à l’amorce du sprint final. Les défaites à domicile contre Orléans et à Annecy, malgré une prestation correcte, ont fait mal et les coéquipiers d’Araujo sont désormais 16ème avec 3 longueurs de retard sur les Héraultais (qui comptent un match en retard qu’ils pourraient remporter sur tapis vert).

Voilà le tableau de la situation au moment de cette 31ème journée et de la réception du FCVB, solide 3ème qui vient de remporter 3 de ses 4 dernières sorties. Après avoir digéré Annecy, avec difficulté, l’entraîneur Manu Da Costa se projette sur la suite, à commencer par ce match capital. « Place à Villefranche, un candidat qui joue les premiers rôles et éventuellement la place de barragiste. Il faut se concentrer sur nous-mêmes pour faire pencher les détails de notre côté. Il faut que les joueurs aussi prennent conscience que maintenant sur la dernière ligne droite, chaque erreur, chaque acte, chaque geste sera important pour la suite.« 

Un constat partagé par son joueur Riffa Mandanda dans des propos également relayés sur le site officiel de l’USCL. « Nous sommes sous pression. Le club et les joueurs veulent se maintenir. Nous avons le travail de beaucoup de personnes entre nos mains. Il faut se servir de cela pour aller chercher les points qui vont nous maintenir à la fin de la saison. On a quatre finales à jouer et nous n’avons plus le droit à l’erreur. Cette rencontre contre Villefranche va être difficile, mais nous n’avons plus le temps ni le droit de se demander contre qui on joue. Il faudra être à 4.000% pour gagner ces quatre matches. »

Et comme les Caladois ne risquent pas d’être dans un état d’esprit différent, le spectacle devrait être au rendez-vous entre les deux équipes malgré des enjeux très pesants.

Frédéric Sougey