Dire que le classement actuel des équipes professionnelles est bien loin de leurs ambitions affichées est tout sauf un euphémisme, mais force est de constater qu’après cinq journées, les « cadors » attendus sont en grande difficulté dans ce championnat de National toujours aussi homogène et passionnant.

En Ligue 2 la saison dernière, le Red Star, Béziers et le GFC Ajaccio ont vécu vendredi, une nouvelle soirée bien compliquée. Ainsi, les Audoniens de Vincent Bordot, réduits à neuf, ont été corrigés du côté de Pau (3 à 0), quand aux Biterrois, ils ont été laminés sur le terrain de Villefranche (5 à 2).

L’énigme Béziers !

Sur le papier cette équipe dispose de grosses individualités. Derrière, il y a énormément d’expérience avec Mostefa et Tacalfred, 36 et 38 ans mais avec de nombreux matchs de Ligue 1 et Ligue 2 au compteur. Ils ont deux latéraux qui centrent énormément avec, El Hamzaoui à gauche et Taillan à droite. Des attaquants dangereux, à l’image de Testud qui bouge beaucoup, ou encore Montiel, un ex du Mans, en point d’appui. On peut aussi citer dans cet effectif de qualité, l’ex-Auxerrois Fumu Tamuzo, le Croate Buric ou les milieux de terrain Elissalt, Reale, et l’Espagnol Francisco Roldán Lupiañez. Cette équipe qui a le statut pro et un budget conséquent, semble avoir bien du mal à digérer son retour en National, classée 15e, elle est la grosse déception de ce début de championnat.

4 Clubs pros en position de relégables !

Le Gazélec d’Ajaccio (17e), en déplacement à Bourg-en-Bresse Péronnas (16e), a ramené le point du match nul, mais les Corses comme les Burgiens  sont toujours dans l’attente d’un premier succès cette saison. Les footballeurs Normands de Quevilly-Rouen Métropole, sont eux aussi à la peine, ils occupent actuellement la dernière place du classement, avec la plus mauvaise défense du championnat. Classé 8e le Red Star est le moins mal loti des cinq clubs pros.

Tout reste cependant possible pour tout le monde !

Même si pour tous ces clubs là, le début de saison est somme toute « compliqué », il est encore bien prématuré de faire quelque conclusion que ce soit. Dans ce Championnat, tous les ans un peu plus « fou » on a vu dans un passé récent, des clubs installés sur le podium à la trêve jouer leur maintien sur la dernière journée, et inversement à l’exemple de Béziers en 2017, quasiment relégable à mi-parcours, mais promu en L2 après une phase retour exceptionnelle. Rappelons aussi que l’an dernier, à pareille époque, Laval, Boulogne et Lyon La Duchère caracolaient en tête de classement, et qu’aucun des trois n’a été promu.

Photo Philippe LE BRECH