La température devrait sensiblement monter vendredi prochain du côté de Saint-Sébastien. La raison ? La commission d’appel réglementaire de la Ligue Atlantique va étudier le dossier de l’Etoile Clisson. Et le président Franck André pourra compter sur un soutien de poids puisque Jean-François Klatovsy sera présent à l’audience !

Sollicité pour défendre les intérêts du club du Vignoble, l’avocat du FC Nantes souhaite que « la commission entende les arguments présentés » car il estime que « c’est incompréhensible d’en arriver là dans le football amateur pour une affaire aussi banale ».

Petit rappel des faits. Clisson n’a pas été autorisé à monter en Promotion d’honneur car les instances lui reproche d’être en infraction avec le statut de l’arbitrage. Enfin, ce n’est pas tout à fait vrai… car les deux arbitres du club ont bien effectué leur quota de matchs sur la saison. Ce qui coince, c’est la date de validation des licences puisque les premiers scans envoyés avant la date limite du 15 juillet 2013 n’étaient pas lisibles.

« Se battre jusqu’au CNOSF s’il le faut ! »

« Il faut lire le règlement, souligne Jean-François Klatovsy. Le dépôt des licences a bien été effectué avant le 15 juillet. D’ailleurs, personne ne le conteste. Dans un courrier, la Ligue Atlantique affirme qu’elles n’ont pas été enregistrées à cause d’un problème informatique. Mais ça, on n’y peut rien ! Ce qui compte, c’est que le club soit en règle avec ses deux arbitres. Il n’y a donc pas d’infraction. »

Pour l’avocat parisien, l’issue du dossier ne fait aucun doute. « Sur le relevé de la Ligue, il est bien noté que les demandes de licence ont été effectuées avant la date limite, ajoute-il. S’il y a un délai de traitement avant la validation, ce n’est pas le problème du club de Clisson ! Les instances oublient qu’elles sont au service du monde amateur. »

L’audience de l’Etoile Clisson risque donc d’être animée ce vendredi soir au siège de la Ligue Atlantique. Même si le président du club du Vignoble reste sur sa réserve. « On était obligé de passer par cette étape-là pour aller plus loin, commente Franck André. On continue de se battre pour faire valoir nos droits, jusqu’au CNOSF s’il le faut ! » Affaire à suivre…