FC Rueil-Malmaison
Rueil-Malmaison et Paris 13 Atletico se tirent la bourre. (Photo FC Rueil-Malmaison)

Avec près de 1 600 licenciés, le club des Hauts-de-Seine est redevenu le plus important de France. Le président Olivier Guesnon explique le fonctionnement de ce mastodonte.

Ces deux dernières saisons, le FC Rueil-Malmaison s’était fait doubler par le FC Cergy-Pontoise puis l’AC Boulogne-Billancourt. Mais le club des Hauts-de-Seine va récupérer son statut de plus grand club de France avec une large hausse de licenciés depuis le mois de septembre.

« Nous avons forcément eu l’effet de la victoire des Bleus en coupe du Monde, explique Olivier Guesnon, le président rueillois. Mais on a aussi restructuré le club, notamment par rapport à nos infrastructures, tout en optimisant l’encadrement des jeunes. »

Soixante-dix éducateurs et huit salariés !

Le FC Rueil-Malmaison est un véritable mastodonte avec huit salariés, dont deux secrétaires, mais aussi soixante-dix éducateurs ! « Notre responsabilité est décuplée avec la taille du club, assure celui qui est à la tête du FCRM depuis quatre ans. C’est beaucoup de travail et c’est parfois usant. Mais on a la chance d’avoir pas mal de dirigeants. »

Ce géant du football français a d’ailleurs longtemps vacillé avec une énorme dette. « Quand on a repris le club, le déficit était de 80 000 euros, rappelle Olivier Guesnon. On a fait un gros travail en profondeur et le solde était positif de 30 000 euros au 30 juin dernier. »

Son club a aussi été le premier club francilien « partenaire excellence » de l’Olympique Lyonnais, avant l’AC Boulogne-Billancourt. « On a toujours eu une politique qui privilégie la formation » indique le président rueillois. Car ce qui est paradoxal, c’est que l’équipe fanion du FC Rueil-Malmaison est montée pour la première fois de son histoire en championnat de Ligue cette saison ! « Et avec neuf joueurs qui ont toujours joué au club ! souligne-t-il. Toutes nos équipes jeunes évoluent en Ligue donc c’était un peu notre problème d’avoir des seniors qui étaient seulement en District. »

Un pôle loisir pour les jeunes

Même s’il part de loin, le club des Hauts-de-Seine est d’ailleurs plutôt ambitieux. « Le football, c’est aussi de la compétition et l’objectif est de pouvoir jouer en National 3. Mais cela se fera avec le temps, sur plusieurs années, et surtout avec une majorité de joueurs formés au club ! »

Allier compétition et loisir, c’est le leitmotiv du plus grand club de France. Ce qui se fait déjà au quotidien. « On a un pôle loisir pour les jeunes de U10 à U17 pour les joueurs qui ne veulent pas faire de compétition, indique Olivier Gesnon. Le plus surprenant, c’est que ça marche bien. Par exemple, nous avons deux équipes U17  »loisirs ». On leur propose une animation interne afin qu’ils puissent se faire plaisir. » S’il est redevenu le mastodonte du football français, le FC Rueil-Malmaison a tout compris au développement du football.

Jérome Bouchacourt