Depuis des mois, les Districts préviennent sur les dangers des réseaux sociaux. Et sur les possibles lourdes suspensions. Et c’est arrivé !

« Les propos grossiers, injurieux, blessants, infamants postés sur les réseaux sociaux publics à l’encontre d’arbitres ou de personnes remplissant des fonctions d’officiels dans le cadre du football et plus généralement de la FFF, de ses Ligues, de ses Districts ou d’un de leurs Dirigeants sont et seront sévèrement punis. » De nombreux Districts ont été très clairs concernant les messages publics sur les réseaux sociaux, notamment Facebook. Et un licencié en a fait les frais fin novembre en commission de discipline.

Le 5 novembre, un arbitre a fait parvenir à son District un courrier ainsi que des copies d’écran « où il est nommément mis en cause de façon particulièrement insultante et infamante », comme le rapporte de la commission de discipline. Le joueur incriminé a donc été convoqué pour répondre de ses propos inscrits sur la page de son club.

Des injures publiques constituent une circonstance aggravante !

S’il a reconnu les faits et s’est excusé auprès de l’arbitre, ce joueur a tout de même été lourdement sanctionné. « Considérant que les commentaires injurieux, diffamatoires blessants sur les instances du Football, les arbitres, les adversaires qui sont diffusés sur les réseaux sociaux doivent donner lieu à des sanctions prononcés par les organes compétents dans le respect du règlement disciplinaire » a expliqué la commission de discipline, précisant que « ces commentaires ont été tenu sur un réseau social qui était ouvert à tout le monde et en conséquence ce sont donc des injures publiques et constituent une circonstance aggravante ».

Le joueur incriminé a donc été suspendu de 18 mois fermes. Mais le club a aussi été sanctionné car  « il apparaît que ce compte Facebook est une vitrine officielle du club, la Commission considère donc qu’il revient une part de responsabilité au Président pour ne pas avoir été suffisamment vigilant et pour ne pas avoir mis en garde ses licenciés sur les risques occasionnés par les insultes mises sur des réseaux sociaux publiques. » Cela devrait inciter les présidents de club ainsi que les responsables des réseaux sociaux à faire attention aux commentaires car les sanctions peuvent être très lourdes !

Jérome Bouchacourt