Joie Olympique Saumur
Pensionnaire de National 3, l'Olympique Saumur est le nouveau petit poucet de la coupe de France. (Photo Guillaume Brochet - LFPDL)

Existe-t-il une plus belle compétition que la coupe de France ou plus globalement les coupes nationales, et ce, dans n’importe quel sport ? En mêlant professionnalisme et niveaux amateurs, la coupe de France est toujours la belle histoire du sport et plus particulièrement du football dans l’hexagone. Chaque génération a connu l’histoire d’un petit poucet défiant les plus grandes écuries du football national. Il est par exemple aisé de penser à Quevilly ou encore à Calais durant ces dernières décennies.

Le dernier exploit est plus que récent, avec la victoire de Canet-en-Roussillon face à l’Olympique de Marseille au tour précédent. Logiquement, les occitans ont donc rendez-vous une fois de plus avec leur histoire, lors des huitièmes de finale. Ils affronteront Boulogne-sur-Mer, club que l’on considère comme semi-professionnel. Au total, ils seront six clubs amateurs à prétendre à une place en quarts de finale, un chiffre exceptionnel.

Les amateurs et parieurs auront donc la chance de se plancher sur ce match et profiter potentiellement de grandes cotes sur bodog, s’ils venaient à croire à divers exploits de la part de ces équipes amateures.
Loin du choc entre le Paris Saint-Germain et Lille, zoom sur les huitièmes de finale incluant au moins une équipe amateure.

GFA Rumilly Vallières – Le Puy Foot 43

C’est un choc comme seule la coupe de France peut en offrir. Ces deux équipes amateurs pensionnaires de national 2 n’ont jamais connu un tel choc et un tel enjeu, à savoir une place en quarts de finale de la coupe de France.
Le club haut-savoyard s’est séparé du FC Annecy en 16èmes, dans un vrai derby, rare à ce tour de la compétition. Face au Puy-en-Velay, il sera délicat de désigner un favori. Mais les coéquipiers de Joris Cottin, jetteront toutes leurs forces dans la bataille.
Du côté du Puy, on planchera sur l’expérience de joueurs comme Alexy Bosetti, bien connu du côté de Nice ou encore de David Oberhauser qui a également connu plusieurs expériences professionnelles avec le FC Metz ou le Gazélec Ajaccio.

Voltigeurs Châteaubriant – Montpellier HSC

Du côté des Voltigeurs, on est tiraillé entre trois équipes de Ligue 1 à supporter. A distance quasi-identique de Nantes, Rennes et Angers, les supporters n’auront cette fois-ci, aucun mal à choisir leur protégé. Avec le club fanion de la ville évoluant en national 2, la réception de Montpellier s’annonce animée.
Si face à l’une des équipes historiques de la Ligue 1 rien ne sera simple, il faudra compter sur l’abnégation des joueurs de Loire-Atlantique. Les hommes du président Joseph Viol sont prêts à créer l’exploit !

VERNET David (Châteaubriant)

David Vernet et les Voltigeurs Châteaubriant espèrent créer l’exploit. (Photo Philippe Le Brech)

CS Sedan Ardennes – Angers SCO

Encore un pensionnaire de national 2 qui défendra haut et fort ses couleurs, cette fois-ci, face à une équipe professionnelle et désormais habituée des joutes de la ligue 1.
Rien ne sera simple pour les ardennais, même s’ils évolueront à domicile. Plus de 15 ans après avoir atteint la finale de la coupe de France alors que le club évoluait en ligue 2, les « sangliers » tenteront de signer un nouvel exploit pour un club et une association, ayant connus une descente aux enfers ces dernières années. 

Olympique Saumur – Toulouse FC

Ne vous y méprenez pas, le vrai petit poucet de cette compétition, c’est Saumur ! Pensionnaire de national 3, le club avance sans faire de bruit, après des victoires face à Guichen, Sablé ou encore l’US Montagnarde aux tirs au but lors du tour précédent.
Pour les huitièmes, c’est une toute autre paire de manches qui attend les saumurois. Au cœur d’un sprint décisif pour la montée en Ligue 1, le TFC voudra s’assurer de franchir un nouveau tour en coupe de France. Pour couronner une saison quasi-parfaite dans quelques semaines ? Réponse le 7 avril prochain.

Canet-Roussillon FC – US Boulogne Côte d’Opale

Impossible de passer inaperçu désormais, le club de Canet-en-Roussillon est tributaire de son exploit au tour précédent. Tombeurs de l’OM, les joueurs de Canet ont surtout impressionné par leurs facultés et leur animation offensive, plus que par le résultat.
De telles dispositions vont-ils leur permettre de franchir un nouveau stade dans cette compétition ? Face à une équipe qui voit la national 2 s’approcher de plus en plus au fil de la saison, Canet voudra recréer l’exploit pour ne pourquoi pas, rêver de quelque chose de grandiose.
Le match aura lieu le 7 avril et il y a fort à penser qu’il soit plébiscité par un grand nombre de téléspectateurs.
Il aurait également été possible de mentionner le Red Star. L’équipe francilienne recevra Lyon le 8 avril mais reste considérée comme une équipe professionnelle du troisième échelon national, au même titre que l’US Orléans ou le SC Bastia, et au contraire de Boulogne-sur-Mer, cité plus haut et bon dernier du championnat.