Image d’illustration Adobe Stock
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Coupes, championnat… le mois de mai est souvent très chargé pour les clubs. La conséquence est que certains laissent tomber des compétitions.

Ce mercredi 1er mai, le FC Bassin d’Arcachon a décidé de déclarer forfait en quart de finale de la coupe de Nouvelle-Aquitaine. Le président Michel Fadeuilhe s’est expliqué sur la page Facebook du club.

« Notre équipe fanion a joué le lundi de Pâques à Limoges puis samedi contre Saint-Pierrre-d’Irube. Aujourd’hui elle aurait dû être à Poitiers puis samedi à Orthez. Mercredi prochain elle sera à Lège en demi-finale de la coupe de Gironde avant de recevoir le samedi Libourne ce qui fait six matchs en 19 jours. Notre club était donc face à un choix : courir deux lièvres à la fois ou privilégier une compétition. C’est cette option qui a été prise. »

A la lutte pour la montée en National 3, le FC Bassin d’Arcachon a donc privilégié le championnat. Mais au-delà des raisons de ce forfait – et de l’avis de chacun – le calendrier de fin de saison pose un réel soucis puisque presque toutes les coupes régionales et départementales se jouent les mercredi 1er et 8 mai… mais aussi le jeudi de l’Ascension.

« C’est invraisemblable de jouer autant en sachant qu’on a eu de nombreux week-ends de libre durant les vacances d’hiver et de printemps, fustige un entraîneur de National 3, encore concerné en coupe et en championnat. Il faut vraiment que les instances nous consultent pour la mise en place les calendriers ! »

Surtout que tous les championnats seront terminés début juin. « On est toujours bloqués par les dates imposées par la FFF » glisse un élu de Ligue. Des dates qui sont les tours de coupe de France, du troisième à la finale, mais aussi la première et la dernière journée de championnat pour le National 3. Les autres calendriers sont donc bien gérés par les Ligues et Districts.

Une certaine harmonisation et une meilleure cohérence est donc demandée par la plupart des clubs. Car certains se retrouvent aussi à jouer plusieurs compétitions… le même jour. ce qui a forcément le don des les irriter ! « Il ne faut pas oublier qu’on reste des amateurs et qu’il est compliqué de jouer tous les trois jours, surtout qu’on ne peut pas empêcher nos joueurs de profiter des joueurs fériés » glisse un technicien de Régional 1. A méditer…

Jérome Bouchacourt