Les licenciés qui ne sont pas vaccinés pourront désormais effectuer des autotests avec un professionnel de santé, une solution peu onéreuse.

Dans l’arrêté du 7 août 2021 modifiant l’arrêté du 1er juin 2021 prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire, le Gouvernement a décidé que « l’utilisation des autotests sous supervision par des professionnels de santé permet de renforcer la stratégie globale de dépistage ». En plus des tests PCR et des tests antigéniques, il est donc désormais possible de réaliser des autotests afin d’obtenir son Pass sanitaire.

Une solution qui pourrait être privilégiée par les licenciés qui ne souhaitent pas se faire vacciner ou qui n’ont pas encore reçu leur passeport vaccinal, surtout après le 30 septembre et le non remboursement des tests par l’Assurance maladie. Les autotests ont l’avantage d’être beaucoup moins onéreux que les tests PCR et antigéniques avec un prix de 5,20 euros maximum auquel il faut rajouter la prestation de l’accompagnement du professionnel de santé (8,70 euros pour un pharmacien par exemple).

Pas d’autotests pour les mineurs !

L’avantage est aussi que les résultats de ces autotests sont délivrés en trente minutes et ils sont aussi valables 72 heures. Un joueur qui s’entraîne deux ou trois fois par semaine avec un match le samedi et le dimanche n’aura donc besoin que de deux autotests sur sept jours. Les professionnels de santé qui sont autorisés à superviser ces autotests et habilités à renseigner les systèmes d’information sont les médecins, biologistes médicaux, pharmaciens, infirmiers, chirurgiens-dentistes, sages-femmes et masseurs-kinésithérapeutes.

Mais attention, il y a certaines contraintes : « Ce dépistage est réservé à des personnes majeures, asymptomatiques, et qui ne sont pas cas contact ». Les autotests ne peuvent donc pas être pratiqués sur les moins de 18 ans. Pour les adultes, cela reste toutefois une bonne alternative lorsque les tests seront devenus payants.

Jérome Bouchacourt