INF Clairefontaine
L'INF Clairefontaine. (Photo Philippe Le Brech)

Indépendamment de l’enquête diligentée sur la FFF, le ministère des Sports se penche aussi sur le dossier Angélique Roujas.

Révélée en 2020 par L’Equipe dans un dossier intitulé Les relations trop intimes d’une ancienne entraîneure de Clairefontaine, l’affaire Angélique Roujas est en train de rebondir. Selon nos informations, le ministère des Sports a débuté une enquête concernant ces relations intimes qu’elle aurait eues avec plusieurs joueuses dont certaines étaient mineures. Des faits qui ont toujours été niés par l’intéressée comme elle l’avait affirmé dans un droit de réponse auprès de nos confrères du quotidien sportif.

« Une enquête de gendarmerie suite à un dépôt de plainte d’une joueuse anonyme a mis en évidence l’absence d’éléments probants, ce qui a conduit au classement sans suite de cette plainte » avait-elle notamment souligné. Après presque deux ans d’enquête, de 2013 à 2015, le Parquet de Versailles avait en effet dû classer le dossier sans suite mais pour le motif de « prescription de l’action publique » et non pour l’absence d’éléments probants comme l’indique le bordereau que nous avons consulté.

Cette enquête judiciaire avait été lancée à la suite d’un signalement de la Fédération Française de Football, qui avait d’ailleurs licencié cette salariée pour faute grave. A la lecture du dossier, de nombreux témoignages concordants font état de ces relations intimes mais aussi de pressions psychologiques sur de nombreuses joueuses.

Prévenu en 2013, le ministère des Sports avant lancé une enquête en… janvier 2021. Mais elle est relancée aujourd’hui, surtout qu’Angélique Roujas a encore à ce jour une licence à l’ESO La Roche (D2 féminine) dont elle est manager général.

Jérome Bouchacourt