Hervé Della Maggiore
Hervé Della Maggiore (Photo Philippe Le Brech)

Vainqueur au match aller mercredi (3-1), le FC Villefranche s’est incliné contre les Chamois Niortais en toute fin de rencontre.

« C’est dur de craquer maintenant. » Comme ses coéquipiers, Maxime Blanc accusait le coup hier soir à l’issue de la défaite du FC Villefranche Beaujolais face aux Chamois Niortais (0-2). « On savait qu’ils allaient nous imposer un bon rythme d’entrée, a expliqué le milieu de terrain caladois. Ils ont plus joué au foot que nous et qu’au match aller. On a résisté pendant 80 minutes. C’est cruel et ça fait mal. »

Car tout s’est joué en trois minutes. Lebeau a ouvert le score (78′) avant que Kemen ne délivre le club des Deux-Sèvres (81′). Mais les Chamois Niortais s’étaient procurés de nombreuses occasions dans une rencontre très ouverte. « On savait qu’on allait subir mais on est en place, on est bien tactiquement, avouait d’ailleurs le défenseur Axel Dauchy à la pause au micro de Canal + sport. On va rester solide jusqu’à la fin. Faut continuer à jouer notre jeu et ne pas déjouer. On est fait pour jouer avec des passes courtes. On va continuer comme ça. »

Le FC Villefranche Beaujolais a eu la possibilité d’ouvrir le score avant de finalement se faire punir coup sur coup. « Il valait mieux avoir deux buts d’avance que l’inverse, mais on a craqué, a regretté Maxime Blanc. On a fait une deuxième partie de saison énorme. Ça a demandé beaucoup d’efforts et de mental. Il faut remercier tout le monde. On apprend de ses erreurs. Peut-être que le train passe qu’une fois. On verra par la suite. »

Troisième défaite en barrage pour Hervé Della Maggiore

Depuis la mise en place de ce barrage d’accession, lors de la saison 2016-2017, c’est la deuxième fois que le club de Ligue 2 sauve sa peau. Le premier était l’US Orléans face au Paris FC en mai 2017 (1-0, 1-0). Mais sur les quatre barrages qui ont eu lieu en cinq ans – il avait été annulé la saison dernière – Hervé Della Maggiore en perdu… trois ! L’entraîneur du FC Villefranche Beaujolais avait en effet subi la loi du Grenoble Foot 38 avec Bourg-en-Bresse (2017-2018) puis du Mans FC avec le Gazelec Ajaccio (2018-2019).

« Je le vis mal, c’est mon troisième revers, même si mon cas personnel passe outre, a-t-il confié au quotidien Le Progrès. J’aurai aimé que ce club évolue en L2 la saison prochaine, l’attente est venue semaine après semaine. On s’en rapprochait, il restait ce dernier pas à faire, mais on n’a pas réussi. Ça n’enlève rien non plus à ce qui a été réalisé. C’est énorme, mais les joueurs ne voulaient pas se contenter de ça. Surtout en ayant bien négocié le match aller. »

Le technicien caladois va désormais devoir se projeter sur la saison prochaine. « C’est une aventure qui peut servir pour la suite. Elle montrera qu’avec notre état d’esprit depuis le début de saison, on est capable de beaucoup. Il faut s’appuyer dessus pour enclencher une nouvelle série. J’ai envie de perdurer avec ce groupe, qui bosse dans le moyen terme, est travailleur, à l’écoute, de qualité, donc forcément, on a envie de se projeter. » Rendez-vous dans quelques semaines.

Jérome Bouchacourt