La cohabitation entre les sections masculines et féminines va continuer en attendant une extension de la Jonelière.
Au FC Nantes, l'équipe réserve va continuer à s'entraîner. (Photo Jérôme Bouchacourt)

Le site de la Jonelière sans possibilité d’agrandissement, le FC Nantes cherche toujours des solutions pour éviter le déclassement de son centre de formation.

Depuis plusieurs mois, le FC Nantes a une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Son centre de formation n’est en effet plus conforme aux normes imposées par la Fédération Française de Football. « C’est de plus en plus difficile de rester à la Jonelière car les vestiaires sont vétustes et il manque des terrains, explique Jacky Soulard, le président de l’association, en charge du dossier. A terme, le site est condamné car il n’est pas possible de l’améliorer. »

Avec une dérogation jusqu’en juin 2020, le temps presse pour répondre positivement à la future qualification élite. Un temps envisagé, le site de la Roseraie, situé près du stade de la Beaujoire, a été abandonné. « Comme La Jonelière, il est classé Natura 2000, poursuit le dirigeant nantais. On nous a proposé les Basse-Landes (situé Porte de Rennes près du Funérarium). C’est intéressant car proche du périphérique Nord et avec le tramway (Ligne 2, arrêt Cardo) à proximité. Mais on est en pleine réflexion. Il ne faut pas trouver un site trop loin car ce serait préjudiciable, notamment pour l’école de foot. Les parents de viendraient plus. »

Un terrain hybride à Marcel-Saupin ?

Mais ce site ne permettra pas de créer un nouveau centre de formation capable d’accueillir les sections masculines et féminines car le foncier n’est pas assez important. « Il nous faudrait un terrain par équipe, précise Jacky Soulard. Ce n’est pas simple sur Nantes ni sur les communes environnantes. On doit avoir un terrain classé niveau 4 car en cas de montée des féminines en D2F, elles seront prioritaires sur toutes les autres équipes. Waldemar Kita nous a dit qu’il avait des idées pour implanter un nouveau centre de formation mais on n’a pas plus d’infos pour l’instant. »

En attendant, l’association doit donc trouver des solution. « On souhaiterait qu’un terrain hybride soit installé à Marcel-Saupin, ce qui ferait en sorte de pouvoir jouer plusieurs matchs par week-end sans que nous soyons impactés par les conditions météorologiques. On va aussi demander que soit installé l’éclairage sur le terrain synthétique de La Jonelière afin de pouvoir jouer en nocturne. »

Mais qui prendrait en charge financièrement ces possibles aménagements ? Le club ou la mairie ? Car les délais ne seraient pas les mêmes suivant le donneur d’ordre. Un rendez-vous est prévu très prochainement avec la mairie de Nantes pour discuter du sujet. Et le club espère trouver un terrain d’entente… à défaut d’avoir un nouveau centre de formation.

Jérome Bouchacourt