Tours FC, Chamois Niortais, Limoges FC, SO Châtellerault, Angers SCO, La Roche VF… Tous ces clubs pourraient bien se retrouver dans le même groupe que le FC Challans la saison prochaine. Et ils l’étaient déjà lors de la saison 1973-1974, la dernière d’un club challandais (le Sporting Club) au niveau national, dans le groupe Centre Ouest de Troisième division.

Quarante-et-un an plus tard, Pierre Mainguy et ses coéquipiers ont donc redonner de belles couleurs au club de la deuxième ville de Vendée. « Depuis la fusion des deux clubs en 2000, on a tout reconstruit en passant de Promotion d’Honneur au CFA2, rappelle Denis Rousseau. Le club a été complètement restructuré. Ce fut un travail de longue haleine ! »

Et c’est bien connu, le travail finit toujours pas payer… même si quelques fois il faut un peu plus de temps que prévu.

« On a un groupe avec un excellent état d’esprit ! »

Après six saisons en Division d’Honneur, le FC Challans est donc arrivé à son objectif. Mais le plus dur reste encore à faire puisque le club ne s’est jamais maintenu plus de deux saisons consécutives en championnat de France. « Il faut éviter de faire l’ascenseur, confirme le président challandais. On va devoir renforcer l’effectif avec des joueurs expérimentés qui connaissent ce niveau-là. On doit solidifier cette équipe. Côté départs, on n’en aura pas beaucoup car on a un groupe avec un excellent état d’esprit. »

La relégation de l’équipe réserve, de DRS en DRH, est peut-être dommageable avec la montée en CFA2. « Cette équipe n’aurait pas dû monter car c’est Mouilleron-en-Pareds qui devait accéder au niveau supérieur, précise Denis Rousseau. Il n’y a donc pas de regrets. On a fait jouer des jeunes joueurs qui ont emmagasiné de l’expérience tout au long de la saison. Maintenant, c’est à eux de monter qu’ils peuvent avoir le niveau pour évoluer au-dessus. »

A Challans, les voyants sont donc au vert. Et la « ville de basket » se souvient désormais qu’elle a été une « ville de football ».