Photo Jérôme Bouchacourt @ Sports Média

Pour la première fois de son histoire, la Fédération Française de Football avait pris la décision d’arrêter ses championnats.

Après l’annonce du premier confinement, le 17 mars 2020, tous les championnats gérés par la Fédération Française de Football s’étaient soudainement interrompus. Le 9 avril, nous annoncions que l’instance fédérale avait pris la décision d’un arrêt définitif… ce qui nous avait amené quelques commentaires désobligeants. Mais une semaine plus tard, le 16 avril, le Comité exécutif de la FFF confirmait notre information.

« Le souhait de la Fédération était que l’avancée de la lutte contre la pandémie permette une reprise des compétitions amateurs et jeunes et des écoles de football cette saison, car c’est sa responsabilité sociale de permettre au plus grand nombre de passionnés de football de pouvoir pratiquer. Nous devons aujourd’hui nous résoudre à constater que, au regard des conditions nécessaires pour vaincre le Coronavirus, ce souhait devient irréalisable pour la quasi-totalité de nos compétitions. Aussi, le Comité Exécutif de la FFF a-t-il décidé de l’arrêt définitif des compétitions de Ligues, de Districts, des championnats nationaux de jeunes (féminins et masculins), des championnats nationaux futsal, du National 3, du National 2 et de la D2 féminine. »

Le National 1 était encore en suspens… mais il ne reprendra pas non plus. La Fédération Française de Football avait bien calé son annonce avec un règlement mis à jour qui n’a pas fait que des heureux. C’était tout d’abord l’utilisation du quotient, afin de départager les clubs qui n’avaient pas le même nombre de matchs. Mais, sans vouloir polémiquer, c’était sûrement la moins mauvaise solution à mettre en place car il n’y en avait aucune de vraiment bonne dans cette situation.

Une autre décision avait fait couler plus d’encre, le « plus fort quotient issu du rapport entre le nombre de matchs à l’extérieur et le nombre total de matchs ». Deux clubs en avait pâti au niveau national : Haut-Lyonnais qui avait été dépassé par Rumilly-Vallières pour la montée en National 2 et Kingersheim Futsal qui avait dû laisse sa place en D1 au FC Chavanoz. En tout cas, c’était la première que la Fédération Française de Football devait prendre la décision d’arrêter définitivement des championnat, ce qui n’était même pas arrivé en temps de guerre.

Jérome Bouchacourt