C'est au stade de Marcillac-la-Croisille (Corrèze) que se sont déroulés les incidents.
C'est au stade de Marcillac-la-Croisille (Corrèze) que se sont déroulés les incidents. (Capture d'écran Google)

A la suite des incidents qui se sont déroulés le 11 juin dernier en championnat de District 2 de Corrèze, l’AS Portugais de Tulle a été lourdement sanctionnée. 

« L’AS Portugais de Tulle continu et continuera. » Lourdement sanctionné par le District de Corrèze – à la suite des incidents du dimanche 11 juin dernier lors du match à Marcillac où une batte de baseball avait notamment été sortie – le club des Portugais de Tulle n’accepte pas la sanction de l’instance départementale. Avec de nombreuses suspensions, dont deux joueurs qui ont écopé d’un an ferme, son équipe a en plus été rétrogradée en District 3.

« Devant ces incidents qui sont d’une extrême gravité et que l’on doit bannir définitivement d’un terrain de sport, la Commission de Discipline au regard de l’Article 129 et 200 des Règlements Généraux procède à la rétrogradation de l’équipe 1 de AS Portugais Tulle en division inférieure pour la Saison 2017/2018 »  indique le procès verbal sorti ce vendredi.

Des actes de racismes passés sous silence ?

« Que ce soit hier lors de la commission ou sur le PV diffusé ce jour, à aucun moment, on nous a écoutés ou même laisser place au doute » fustige l’AS Portugais de Tulle sur sa page Facebook. Avant d’ajouter : « L’avenir de notre club intéresse tant de gens que cela ? Au cours des 10 dernières années, avez-vous eu des soucis avec notre club ? Combien de matches arrêtés ou de joueurs/spectateurs agressés ? Le district de football de la Corrèze a pris des sanctions individuelles mais a surtout procédé à la rétrogradation de notre club en Troisième division !!! » 

Mais le club corrézien est aussi très ironique vis à vis du District sur l’amende de 300 euros – « nous espérons que cet argent servira dans le développement du football corrézien ! » – tout en revenant sur des actes de racisme subis cette saison et la réponse de l’instance départementale : « ho, vous savez, nous avons des dossiers comme cela toutes les semaines et on l’entend à beaucoup de matchs ». Autant dire que le torchon brûle entre les deux parties !

Jérome Bouchacourt