Photo Ligue de Football d'Occitanie

Entre la présence de vigiles, d’huissiers et de la Police, les assemblées générales de la Ligue d’Occitanie ont donné une bien mauvaise image du football.

« Je n’ai jamais vu ça, c’était les Jeux du Cirque ! » Nombreux sont les témoins, dirigeants de clubs de la Ligue d’Occitanie, qui étaient dégoûtés du football après les deux assemblées générales de ce samedi. Dès le début de la matinée, pour l’AG de révocation du comité directeur, les sobriquets ont volé de toute part avec pas mal de travail pour les vigiles prévus pour l’occasion.

« Un service de sécurité lors d’une assemblée générale, je n’en ai pas de souvenirs, témoigne un président de club, qui souhaite rester anonyme par peur de représailles. Mais c’était l’après-midi le plus triste, on se serait cru dans une kermesse ! » Le matin, comme c’était pressenti, les clubs ont rejeté la révocation du comité directeur à 48,7%… alors qu’il fallait 66,66%. Mais la suite de la journée a été encore plus animée.

Lorsque Guy Galia – le candidat désigné par la Ligue pour prendre la présidence laissée vacante par le décès de Maurice Martin – a essayé de prendre la parole, il a été conspué par une partie de l’assemblée… mais il a réussi à tenir son discours. Il n’a pas reçu l’approbation des clubs pour prendre la place de Président mais pire… le vote pour la place vacante au comité directeur a dû être annulé pour raisons de sécurité.

« Aucun représentant de la FFF présent ! »

« On te demande d’assurer la sécurité sur les terrains mais là, sans les vigiles et l’intervention de la Police Municipale, ce serait parti en bagarre générale, s’insurge notre président de club. En plus, il n’y a avait même pas de représentant de la FFF qui était présent ! Ils devaient tous être en Russie. »

Sauf que devant le désastre, l’instance fédérale devrait rapidement sévir. Que risque la Ligue d’Occitanie ? Un gel des subventions venues de Paris, soit jusqu’à 750 000 euros ! Et bien sûr une mise sous tutelle de la part de la FFF. Mais surtout un statut quo sur la gouvernance pendant des mois… Car si aucune solution n’est trouvée avant l’assemblée générale d’hiver 2018, ça pourrait rester en l’état jusqu’aux élections de 2020. Mais le plus triste, c’est de voir des vigiles, des huissiers ou encore la Police lors d’un AG de Ligue. Ce n’est pas le football qui est sorti grandit !


Des vidéos hallucinantes de la situation sur le site de nos collègues de Footpy !

A voir ici 

Jérome Bouchacourt